Avis aux Bruxellois : Odette arrive en Ville !
On se souvient des débuts d'Odette à Williers, l’un des plus petits villages de France, à quelques kilomètres à peine de la frontière belge. En quelques années, le vieux café où l'on se retrouvait pour jouer aux cartes est devenu l’adresse la plus prisée de la région, un boutique hôtel confidentiel comme on les aime ! Aujourd’hui, l'aventure continue à Bruxelles. Avis à tous : Odette arrive en Ville !
Du café à l'hôtel de charme
C'était une initiative à la fois maline et évidemment un tantinet audacieuse : transformer un vieux café et ses annexes en un hôtel de charme, un brin contemporain. Le propriétaire l’a fait, sans pour autant sacrifier l'âme du lieu. Résultat ? A Williers, on se sent comme à la maison. On s'abandonne à la quiétude, on se laisse bercer par la beauté insolente du paysage, on savoure les mets concoctés par le ChefMiguel Giltaire. Restait donc à décliner le concept en ville...
Arriver en ville, c'était bien sûr s'aventurer aussi à changer le café local contre une maison de maître, digne de ce nom. Direction donc le quartier du Châtelain à Bruxelles, léger, urbain et savamment animé, pour la deuxième mouture d'Odette. Le principe ? Un heureux mélange de "boutique hôtel" intimiste et cossu et d'hôtel de tradition, ne serait-ce que pour la qualité du service, digne d’un 5 étoiles. Une entrée comme celle d’une maison particulière, encadrée de deux pièces confortables et cosy, le bar d’un côté et la bibliothèque/salon de l’autre. L’ambiance noire et grise pourrait sembler un peu froide et impersonnelle, mais au contraire, elle dégage une atmosphère chaude, conviviale et intime.
8 chambres conviviales et chaudes
Pour le reste, 8 chambres dans des tonalités sourdes de gris souris à ardoise du sol au plafond, déclinent leur ambiance contemporaine. Il fallait oser cette symphonie en noir et gris dans une chambre, mais le résultat donne un esprit douillet au lieu.
Grand miroirs et belle hauteur sous plafond apportent une jolie respiration à l’ensemble. Pourvues des dernières technologies, on apprécie l’âtre crépitant, lors des bruines hivernales, le douillet de l’édredon et de son plaid en fourrure, la grande baignoire encastrée dans un marbre tout en longueur ou encore la terrasse pour profiter des premiers frémissements printaniers, chaque espace déclinant sa propre personnalité.
Notre coup de cœur va à la chambre n°3 avec son feu de cheminée au bioéthanol, et à la n° 4 avec la terrasse dès les beaux jours.
Bar ou bibliothèque, même ambiance intime
On apprécie également à sa juste valeur la bibliothèque nantie d'un confortable canapé Chesterfield comme toute bibliothèque qui se respecte et, détail amusant, le papier peint trompe-l’œil d’une bibliothèque, imprimé sur-mesure chez Bowniess ! On s’y laisse prendre !
Le soir, allez au bar déguster un verre de vin ou un en-cas sympathique et délectable. Confortablement installés dans un fauteuil capitonné de velours gris, près d’une vraie cheminée cette fois, vous y verrez défiler une belle clientèle trendy.
Quant au dîner, c’est une jolie surprise, dans cette maison où l’on s’attendrait plutôt à des plats simples et corrects. Mais ici le chef, Roberto Zanusso, surprend par ses produits de première fraîcheur (coquille StJacques par ex.) et ses cuissons justes et précises. Une cuisine qui joue avec maestria sur les touches sucrées/salées.
L’élégance racée de l’architecture intérieure, le choix des objets, comme les suspensions signées MarcelWanders ou les fauteuils Casa Milano, tout concourt à transposer le visiteur dans une autre dimension, où l’intimité le dispute au confort. Reste à se laisser porter et à profiter.
C'était une initiative à la fois maline et évidemment un tantinet audacieuse : transformer un vieux café et ses annexes en un hôtel de charme, un brin contemporain. Le propriétaire l’a fait, sans pour autant sacrifier l'âme du lieu. Résultat ? A Williers, on se sent comme à la maison. On s'abandonne à la quiétude, on se laisse bercer par la beauté insolente du paysage, on savoure les mets concoctés par le ChefMiguel Giltaire. Restait donc à décliner le concept en ville...
Arriver en ville, c'était bien sûr s'aventurer aussi à changer le café local contre une maison de maître, digne de ce nom. Direction donc le quartier du Châtelain à Bruxelles, léger, urbain et savamment animé, pour la deuxième mouture d'Odette. Le principe ? Un heureux mélange de "boutique hôtel" intimiste et cossu et d'hôtel de tradition, ne serait-ce que pour la qualité du service, digne d’un 5 étoiles. Une entrée comme celle d’une maison particulière, encadrée de deux pièces confortables et cosy, le bar d’un côté et la bibliothèque/salon de l’autre. L’ambiance noire et grise pourrait sembler un peu froide et impersonnelle, mais au contraire, elle dégage une atmosphère chaude, conviviale et intime.
8 chambres conviviales et chaudes
Pour le reste, 8 chambres dans des tonalités sourdes de gris souris à ardoise du sol au plafond, déclinent leur ambiance contemporaine. Il fallait oser cette symphonie en noir et gris dans une chambre, mais le résultat donne un esprit douillet au lieu.
Grand miroirs et belle hauteur sous plafond apportent une jolie respiration à l’ensemble. Pourvues des dernières technologies, on apprécie l’âtre crépitant, lors des bruines hivernales, le douillet de l’édredon et de son plaid en fourrure, la grande baignoire encastrée dans un marbre tout en longueur ou encore la terrasse pour profiter des premiers frémissements printaniers, chaque espace déclinant sa propre personnalité.
Notre coup de cœur va à la chambre n°3 avec son feu de cheminée au bioéthanol, et à la n° 4 avec la terrasse dès les beaux jours.
Bar ou bibliothèque, même ambiance intime
On apprécie également à sa juste valeur la bibliothèque nantie d'un confortable canapé Chesterfield comme toute bibliothèque qui se respecte et, détail amusant, le papier peint trompe-l’œil d’une bibliothèque, imprimé sur-mesure chez Bowniess ! On s’y laisse prendre !
Le soir, allez au bar déguster un verre de vin ou un en-cas sympathique et délectable. Confortablement installés dans un fauteuil capitonné de velours gris, près d’une vraie cheminée cette fois, vous y verrez défiler une belle clientèle trendy.
Quant au dîner, c’est une jolie surprise, dans cette maison où l’on s’attendrait plutôt à des plats simples et corrects. Mais ici le chef, Roberto Zanusso, surprend par ses produits de première fraîcheur (coquille StJacques par ex.) et ses cuissons justes et précises. Une cuisine qui joue avec maestria sur les touches sucrées/salées.
L’élégance racée de l’architecture intérieure, le choix des objets, comme les suspensions signées MarcelWanders ou les fauteuils Casa Milano, tout concourt à transposer le visiteur dans une autre dimension, où l’intimité le dispute au confort. Reste à se laisser porter et à profiter.
Avril 2011
Par Katya PELLEGRINO