Le Negresco : 7 mois de réfection !
Adeptes de palaces de standing formatés, passez votre chemin ! Après une rénovation en profondeur, le Negresco a rouvert ses portes il y a quelques mois et domine de nouveau majestueusement la Baie des Anges. Verdict : avec quelques prestations qui doivent encore se rôder, démarrage oblige, l'Hôtel niçois séduit par son charme suranné et sa qualité de musée ouvert. Un lieu mythique donc qui recouvre peu à peu toute sa splendeur...
Negresco, what else ?
Le blanc est plus flamboyant, les tuiles roses plus pétillantes que jamais et la verrière elliptique dont l'armature est signée Gustave Eiffel toujours aussi spectaculaire : le Negresco s'est donc offert un lifting à la faveur d'un investissement flirtant avec les 10 millions d'euros et c'est tout un mythe qui renaît au soleil. Et pour cause, classé monument historique en 2003, le palace souffrait néanmoins de prestations un peu justes eu égard aux tarifs pratiqués et au mythe véhiculé. Derrière le vernis d'un lieu légendaire ayant accueilli dans son enceinte une flopée de stars du show-biz et de la politique et servi de décor à plus de 30 films, le Negresco voyait son image se ternir à la faveur de moquettes fanées, de carrelage usé et d'une fonctionnalité par toujours de mise au regard des nouveaux critères de l'hôtellerie 5 étoiles. Une rénovation s'imposait et c'est Pierre-Antoine Gatier, architecte en chef des Monuments historiques, qui a été chargé de rafraîchir l'hôtel de Jeanne Augier sans dénaturer son âme. Résultat : après de longs mois de fermeture, le palace est plus que jamais un "hôtel musée à la gloire de la création artistique française". Point de standing de haute-voltige certes mais bien plus que cela. Entendez la certitude de vivre un moment unique dans un lieu de culture symbolique de Nice.
Une ode à l'art
Les 125 chambres sont certes toujours aussi délicieusement désuètes avec leur mobilier d'époque, parfois étonnamment bigarré, mais l'essentiel du charme du Negresco est là. Dans ce mobilier Louis XIII, Empire, contemporain ou Art déco, dans ces baignoire d'or, mais surtout dans les quelques 2000 œuvres d'art et tableaux qui jalonnent l'hôtel de part et d'autre. Ici un portrait portrait en pied du Roi-Soleil signé Hyacinthe Rigaud, là les formes généreuses de la "Nana Jaune" de Niki de Saint Phalle tandis que le déambulatoire accueille le Portrait de la Duchesse de Brabant par Winterhalter. Voilà entre autres ce qui a toujours séduit les fidèles du Negresco, de Dali à Alain Delon, de Jean Cocteau à Catherine Deneuve. Un musée niché dans un lieu qui se veut le gardien de la tradition grand style des maisons françaises avec ses voituriers en uniforme, ses concierges et chasseurs en livrée rouge et bleu et qui illumine de fait la Baie des Anges depuis près d'un siècle. Au rayon des nouveautés, on notera la création d'un étage VIP, au cinquième, avec salles de bains en marbre rose du Portugal, service personnalisé et vue sublime sur la Grande Bleue ! Voilà qui devrait finir de convaincre les amoureux d'art américains, français, anglais et italiens qui affluent chaque année sur la Promenade des Anglais, se réjouissant de marcher dans les pas de Mickael Jackson, de Lauren Bacall ou de Picasso.
Longue vie au Negresco !
Le blanc est plus flamboyant, les tuiles roses plus pétillantes que jamais et la verrière elliptique dont l'armature est signée Gustave Eiffel toujours aussi spectaculaire : le Negresco s'est donc offert un lifting à la faveur d'un investissement flirtant avec les 10 millions d'euros et c'est tout un mythe qui renaît au soleil. Et pour cause, classé monument historique en 2003, le palace souffrait néanmoins de prestations un peu justes eu égard aux tarifs pratiqués et au mythe véhiculé. Derrière le vernis d'un lieu légendaire ayant accueilli dans son enceinte une flopée de stars du show-biz et de la politique et servi de décor à plus de 30 films, le Negresco voyait son image se ternir à la faveur de moquettes fanées, de carrelage usé et d'une fonctionnalité par toujours de mise au regard des nouveaux critères de l'hôtellerie 5 étoiles. Une rénovation s'imposait et c'est Pierre-Antoine Gatier, architecte en chef des Monuments historiques, qui a été chargé de rafraîchir l'hôtel de Jeanne Augier sans dénaturer son âme. Résultat : après de longs mois de fermeture, le palace est plus que jamais un "hôtel musée à la gloire de la création artistique française". Point de standing de haute-voltige certes mais bien plus que cela. Entendez la certitude de vivre un moment unique dans un lieu de culture symbolique de Nice.
Une ode à l'art
Les 125 chambres sont certes toujours aussi délicieusement désuètes avec leur mobilier d'époque, parfois étonnamment bigarré, mais l'essentiel du charme du Negresco est là. Dans ce mobilier Louis XIII, Empire, contemporain ou Art déco, dans ces baignoire d'or, mais surtout dans les quelques 2000 œuvres d'art et tableaux qui jalonnent l'hôtel de part et d'autre. Ici un portrait portrait en pied du Roi-Soleil signé Hyacinthe Rigaud, là les formes généreuses de la "Nana Jaune" de Niki de Saint Phalle tandis que le déambulatoire accueille le Portrait de la Duchesse de Brabant par Winterhalter. Voilà entre autres ce qui a toujours séduit les fidèles du Negresco, de Dali à Alain Delon, de Jean Cocteau à Catherine Deneuve. Un musée niché dans un lieu qui se veut le gardien de la tradition grand style des maisons françaises avec ses voituriers en uniforme, ses concierges et chasseurs en livrée rouge et bleu et qui illumine de fait la Baie des Anges depuis près d'un siècle. Au rayon des nouveautés, on notera la création d'un étage VIP, au cinquième, avec salles de bains en marbre rose du Portugal, service personnalisé et vue sublime sur la Grande Bleue ! Voilà qui devrait finir de convaincre les amoureux d'art américains, français, anglais et italiens qui affluent chaque année sur la Promenade des Anglais, se réjouissant de marcher dans les pas de Mickael Jackson, de Lauren Bacall ou de Picasso.
Longue vie au Negresco !
Septembre 2011
Par Estelle BURGET