Iguana Yachts : Les bateaux ont enfin des jambes !
Nous le savions instinctivement depuis notre plus tendre enfance, les bateaux ont effectivement des jambes car "s'ils n'en avaient pas ils ne marcheraient pas !". La preuve par l'Iguana 29', un motor-boat innovant et ultra-performant qui pourrait bien révolutionner les pratiques habituelles du motonautisme...
Je roule donc je flotte
A première vue, il y a quelque chose de l'ordre du gadget James-Bondien, futile, quasi-cocasse et pourtant profondément essentiel dans cet Iguana 29'. Et pour cause, lorsque l'on songe à toutes les problématiques inhérentes aux sorties en mer - de place au port, de port à sec, de mouillage, d'accès au rivage -, on découvre, souvent à ses dépens, que ces petites sauteries maritimes s'avèrent au final bien plus compliquées qu'il n'y paraît. Pour résoudre ce problème, le brief d'Iguana Yachts était le suivant : imaginer et concevoir un nouvel open boat capable de sortir et de se mettre à l’eau par ses propres moyens, entendez de rouler et de naviguer dans des conditions de performance exceptionnelles (au moins 35 nœuds), sans sacrifier pour autant le design sur l'autel de l'utilité. Un pari un peu fou et pourtant relevé en à peine 3 ans par Antoine Fritsch et son acolyte, Tanguy le Bihan.
La révélation de Cannes
Présenté sous forme de maquette au Nautic de Paris 2010, l’Iguana 29 a donc enfin été révélé grandeur nature au Festival de plaisance Cannes 2011, à peine sorti du chantier. Et que découvre-t-on ? La possibilité de se mouvoir sur la terre ferme grâce à l’intégration complète d’un train de roulage dans les flancs de la coque mais qui s’efface en navigation pour laisser place aux qualités nautiques pures. Alors certes l'idée n'est pas d'envisager le Paris-Dakar en Iguana 29' mais la mobilité terrestre est néanmoins suffisamment performante pour envisager de courts déplacement à terre et sortir ce faisant sans encombre de l'eau. Le must ? Un bon niveau de prestation (plancher en teck, escalier d’accès par l’arrière à terre et en mer, large habitabilité, console, table, bain de soleil...) et des lignes étonnamment pures, preuve que l'objet est loin d'être dégradé par ses capacités terrestres même s'il s'avère hélas visuellement un tantinet lourd.
A première vue, il y a quelque chose de l'ordre du gadget James-Bondien, futile, quasi-cocasse et pourtant profondément essentiel dans cet Iguana 29'. Et pour cause, lorsque l'on songe à toutes les problématiques inhérentes aux sorties en mer - de place au port, de port à sec, de mouillage, d'accès au rivage -, on découvre, souvent à ses dépens, que ces petites sauteries maritimes s'avèrent au final bien plus compliquées qu'il n'y paraît. Pour résoudre ce problème, le brief d'Iguana Yachts était le suivant : imaginer et concevoir un nouvel open boat capable de sortir et de se mettre à l’eau par ses propres moyens, entendez de rouler et de naviguer dans des conditions de performance exceptionnelles (au moins 35 nœuds), sans sacrifier pour autant le design sur l'autel de l'utilité. Un pari un peu fou et pourtant relevé en à peine 3 ans par Antoine Fritsch et son acolyte, Tanguy le Bihan.
La révélation de Cannes
Présenté sous forme de maquette au Nautic de Paris 2010, l’Iguana 29 a donc enfin été révélé grandeur nature au Festival de plaisance Cannes 2011, à peine sorti du chantier. Et que découvre-t-on ? La possibilité de se mouvoir sur la terre ferme grâce à l’intégration complète d’un train de roulage dans les flancs de la coque mais qui s’efface en navigation pour laisser place aux qualités nautiques pures. Alors certes l'idée n'est pas d'envisager le Paris-Dakar en Iguana 29' mais la mobilité terrestre est néanmoins suffisamment performante pour envisager de courts déplacement à terre et sortir ce faisant sans encombre de l'eau. Le must ? Un bon niveau de prestation (plancher en teck, escalier d’accès par l’arrière à terre et en mer, large habitabilité, console, table, bain de soleil...) et des lignes étonnamment pures, preuve que l'objet est loin d'être dégradé par ses capacités terrestres même s'il s'avère hélas visuellement un tantinet lourd.
Septembre 2011
Par Estelle BURGET
