Shangri-La Paris : Exotisme luxe sur la capitale
Il avait ouvert en décembre 2010 au terme de quatre années de travaux pharaoniques, triomphant des critiques et portant haut les couleurs du luxe oriental dans la ville lumière. Presque deux ans après son ouverture, le Shangri-La Paris (premier hôtel européen du groupe) continue à défrayer la chronique à la faveur d’inaugurations régulières de spots gastronomiques mâtinés de résonances asiatiques. Un hôtel et des restaurants jubilatoires avec Philippe Labbé élu "chef de l'Année, à découvrir de jour comme de nuit .
Une adresse déjà légendaire
Le Shangri-La Paris, c'est bien sûr avant tout la beauté de cet ancien hôtel particulier du Prince Roland Bonaparte, construit en 1896, inscrit aux monuments historiques en 2009 et entièrement rénové pour l'inauguration du fleuron du groupe Shangri-La en Europe. Là, en plein 16e arrondissement parisien, le décorateur Pierre-Yves Rochon a librement réinterprété les périodes Directoire et Empire, tout en offrant une belle synergie visuelle entre l’Orient et l’Occident. Son talent ? Être parvenu à rendre tout son lustre à ce lieu légendaire sans l'assommer sous un déchaînement décoratif et créatif qui l'eût sans nul doute privé de son âme. On aime donc le dialogue entre mosaïques, boiseries, marbres, soieries brodées, pièces chinées ça et là et mobilier années 30 et contemporain. Bref, une belle réussite architecturale couronnée par un must : des vues dignes de cartes postales sur la Tour Eiffel, la Seine, les toits de Paris et nombre de monuments qui ne manqueront pas de séduire les heureux locataires. Et l'on redécouvre la capitale sous un nouveau jour...
3 tables, un chef
C'est sans doute l'une des bonnes surprises du Shangri-La : ses 3 tables menées de main de maître par l'ô combien talentueux Chef executif, Philippe Labbé (ex Chef du Château de la Chèvre d’Or qui a fait ses armes auprès de Bernard Loiseau, Francis Chauveau et Éric Briffard, merci du peu...) et qui vient d'être élu "Chef de l'Année" par le Guide Michelin
On commence par La Bauhinia et son hallucinante coupole d’inspiration Eiffel. Ici, de 6h30 jusqu'aux douze coups de minuit, on se délecte de mets du monde au milieu d'une clientèle cosmopolite. Sous des tons se déclinant du gris perle au vert céladon, des dessins sur soie d'anciens manuscrits chinois, l'ambiance est au chic décontracté. Si vous souhaitez voir sans être vu, la mezzanine est faite pour vous, avec vue plongeante sur l'immense lustre Murano et la salle du bas. Une fois à l'aise dans ce lieu cosy et cossu, on craque pour les endives de pleine terre braisées crème truffe blanche ou l'excellent Yam Som O, une salade rafraîchissante de pamplemousse thaï aux crevettes, le sublime Otak-Otak directement venu d'Indonésie avec sa papillote de cabillaud et pâte de curry jaune, lait de coco, lime et basilic thaï. Les adeptes du Tea-Time ne seront pas en reste quant à eux avec la belle sélection de Cupcakes et autres tartes et gâteaux qui offrent un vertige salvateur aux papilles des gourmets.
Place ensuite à L'Abeille, le restaurant gastronomique où il fait bon butiner ! Depuis son ouverture en mars 2011, le restaurant ne désemplit pas. Point de luxe bling bling ici comme on aurait pu le craindre dans un palace de cette teneur, mais une décoration signée Pierre-Yves Rochon, toute en retenue, qui n'étouffe donc point les étonnante asperges vertes, alignées dans une perspective graphique un peu troublante, saupoudrées d'éclats de noix caramélisées et titillées par une mayonnaise à l'huile de noix délirante et autres Noix de Saint Jacques poêlées en mimosa multicolore de choux fleurs et tartare de bouquets astucieusement rehaussées par un jus marinière velouté au chocolat blanc. Une réussite.
Dernier venu de la fratrie, le restaurant cantonais Shang Palace ambitionne ni plus ni moins de s'imposer comme le meilleur chinois de la capitale. Autant dire que le Chef Frank Xu tape fort pour nous faire découvrir toutes les subtilités de l’art culinaire d’influence cantonaise. Subtil mélange de règles strictes et d’inventivité parfois gentiment débordante, la carte accueille le célèbre poulet du mendiant, rôti en feuille de lotus et cuit en croûte d’argile conformément à la légende remontant à la dynastie Qing (à commander 24 heures à l’avance) et tout en myriade de suggestions ultra-pointues. Evidemment la facture à 3 chiffres (au moins) est à l'avenant...
Le Shangri-La Paris, c'est bien sûr avant tout la beauté de cet ancien hôtel particulier du Prince Roland Bonaparte, construit en 1896, inscrit aux monuments historiques en 2009 et entièrement rénové pour l'inauguration du fleuron du groupe Shangri-La en Europe. Là, en plein 16e arrondissement parisien, le décorateur Pierre-Yves Rochon a librement réinterprété les périodes Directoire et Empire, tout en offrant une belle synergie visuelle entre l’Orient et l’Occident. Son talent ? Être parvenu à rendre tout son lustre à ce lieu légendaire sans l'assommer sous un déchaînement décoratif et créatif qui l'eût sans nul doute privé de son âme. On aime donc le dialogue entre mosaïques, boiseries, marbres, soieries brodées, pièces chinées ça et là et mobilier années 30 et contemporain. Bref, une belle réussite architecturale couronnée par un must : des vues dignes de cartes postales sur la Tour Eiffel, la Seine, les toits de Paris et nombre de monuments qui ne manqueront pas de séduire les heureux locataires. Et l'on redécouvre la capitale sous un nouveau jour...
3 tables, un chef
C'est sans doute l'une des bonnes surprises du Shangri-La : ses 3 tables menées de main de maître par l'ô combien talentueux Chef executif, Philippe Labbé (ex Chef du Château de la Chèvre d’Or qui a fait ses armes auprès de Bernard Loiseau, Francis Chauveau et Éric Briffard, merci du peu...) et qui vient d'être élu "Chef de l'Année" par le Guide Michelin
On commence par La Bauhinia et son hallucinante coupole d’inspiration Eiffel. Ici, de 6h30 jusqu'aux douze coups de minuit, on se délecte de mets du monde au milieu d'une clientèle cosmopolite. Sous des tons se déclinant du gris perle au vert céladon, des dessins sur soie d'anciens manuscrits chinois, l'ambiance est au chic décontracté. Si vous souhaitez voir sans être vu, la mezzanine est faite pour vous, avec vue plongeante sur l'immense lustre Murano et la salle du bas. Une fois à l'aise dans ce lieu cosy et cossu, on craque pour les endives de pleine terre braisées crème truffe blanche ou l'excellent Yam Som O, une salade rafraîchissante de pamplemousse thaï aux crevettes, le sublime Otak-Otak directement venu d'Indonésie avec sa papillote de cabillaud et pâte de curry jaune, lait de coco, lime et basilic thaï. Les adeptes du Tea-Time ne seront pas en reste quant à eux avec la belle sélection de Cupcakes et autres tartes et gâteaux qui offrent un vertige salvateur aux papilles des gourmets.
Place ensuite à L'Abeille, le restaurant gastronomique où il fait bon butiner ! Depuis son ouverture en mars 2011, le restaurant ne désemplit pas. Point de luxe bling bling ici comme on aurait pu le craindre dans un palace de cette teneur, mais une décoration signée Pierre-Yves Rochon, toute en retenue, qui n'étouffe donc point les étonnante asperges vertes, alignées dans une perspective graphique un peu troublante, saupoudrées d'éclats de noix caramélisées et titillées par une mayonnaise à l'huile de noix délirante et autres Noix de Saint Jacques poêlées en mimosa multicolore de choux fleurs et tartare de bouquets astucieusement rehaussées par un jus marinière velouté au chocolat blanc. Une réussite.
Dernier venu de la fratrie, le restaurant cantonais Shang Palace ambitionne ni plus ni moins de s'imposer comme le meilleur chinois de la capitale. Autant dire que le Chef Frank Xu tape fort pour nous faire découvrir toutes les subtilités de l’art culinaire d’influence cantonaise. Subtil mélange de règles strictes et d’inventivité parfois gentiment débordante, la carte accueille le célèbre poulet du mendiant, rôti en feuille de lotus et cuit en croûte d’argile conformément à la légende remontant à la dynastie Qing (à commander 24 heures à l’avance) et tout en myriade de suggestions ultra-pointues. Evidemment la facture à 3 chiffres (au moins) est à l'avenant...
Novembre 2012
Par La rédaction