A Wengen "sur les traces de James Bond"
Il est des endroits que l'on préférerait garder pour soi, pour le privilège du silence, de l'authenticité et de la beauté des paysages. C'est le cas de l'hôtel Caprice à Wengen, dans l'Oberland bernois. Mais comme tout paradis, il se mérite.
Ici le conte de fée rejoint la réalité
Après un vol Paris- Zurich de 50 minutes avec Swiss Air, le voyage se poursuit en train.
Il faut simplement s'armer de patience et de bagages à roulette surtout. Voyageurs trop chargés s'abstenir !
Le périple commence alors. De train en petit train, de petit train en crémaillère, on approche de l'ultime étape. Zürich/ Interlaken, Interlaken/Lauterbrunnen, et enfin Wengen.
Cette petite balade de 3h30/4h environ, ponctuée de correspondances, est un véritable plaisir pour les yeux. Alpages verdoyants se déroulant à perte de vue, sommets coiffés de calottes enneigées, chalets en bois version "Heidi", ici le conte de fée rejoint la réalité.
Une vierge inaccessible
Arrivé à Lauterbrunnen où les véhicules sommeillent dans un parking, un pittoresque petit train à crémaillère transporte les voyageurs en 20 minutes, à travers forêts de sapins et alpages rutilants, à Wengen, sa destination finale. La célèbre Jungfrau, (montagne suisse réputée, de 4.000 mètres de dénivelé), jusqu'alors pudique, se dévoile enfin.
La légende raconte que les montagnards suisses, l'ont toujours comparée à une jeune fille vierge endormie. Allez savoir pourquoi ! De nombreux alpinistes imaginèrent longtemps pouvoir l'escalader avant d'y parvenir en la personne de Johan Rudolf Meyer Junior, le 3 août 1811.
Un chalet à l'allure contemporaine
À quelques mètres de la gare, l'hôtel Caprice vous souhaite la bienvenue.
Ancré sur le flanc de la montagne, ce beau chalet trapu en bois dévoile de sa terrasse, un panorama unique. Outre la Jungfrau incontournable, d'autres pics enneigés, comme "le Breithorn, le Tschingelhorn ou le SilverHorn", montent la garde.
Il fait bon s'installer dans ce chalet à l'allure contemporaine où le bois reste omniprésent. Pour mettre en avant toute la beauté qui s'exprime dans le paysage, les créateurs et gérants du lieu, Monica Auber et Christian Auber son époux, ancien chef de village du Club Med, ont décidé de privilégier la vue. C'est pourquoi leur choix s'est arrêté sur des matériaux naturels (bois blond et caramel, pierres sèches) et des meubles épurés et contemporains, qui n'agressent pas le regard.
Des objets insolites et ethniques
L'œil glisse sans heurt sur ces lignes douces. Il se réjouit des couleurs alliant le mastic des canapés au gris tourterelle des coussins, en passant par le beige ivoire des tentures ou des murs, pour se tourner irrésistiblement vers la baie, où les montagnes offrent leur majestueuse présence.
Quelques touches de teinte chocolat, ponctuées d'objets insolites et ethniques rythment les pièces en enfilade. Ainsi ces œufs d'autruche ou ces bougeoirs en bois de Wengé, évoquent l'Afrique du Sud, dont Monica est originaire.
On passe du salon lumineux avec ses canapés mastic et sa cheminée contemporaine en pierres noires à un bar garni d'un éventail impressionnant de whiskies pour arriver enfin à la salle à manger en "L". Banquettes et petites tables carrées ou rondes, éparpillées le long de fenêtres ou de murs, s'habillent de cristal et de nappes blanches.
Mets inventifs et délicieux créent la surprise
Photophore et argenterie pour le soir, le cadre est dressé pour savourer des mets inventifs et délicieux créés par Roël Lintermans. Jeune chef belge de 26 ans, il marie avec brio les produits locaux, s'inspirant de spécialités suisses, pour les remodeler à sa façon. Sa créativité et sa passion se traduisent dans tous ses plats qu'il invente avec bonheur !
Jeune et talentueux, il a acquis une partie de son expérience auprès de chefs renommés : Guy Martin (Grand Véfour),Dominique Bouchet (Hôtel Crillon), Alain Ducasse et Alain Solivères (Hôtel Vernet).
Un univers de superlatifs
Le lendemain, après une nuit bien méritée dans la chambre confortable et spacieuse, il faut profiter des beautés de la région de la Jungfrau et établir le programme de réjouissances : visites d'Interlaken, de Grindelwald, de Mürren (accessible par téléphérique), du Schilthorn et du Männlichen, sans oublier un survol en hélicoptère au-dessus des glaciers grandioses de l'Aletsch.
Suivre les traces de James Bond
Ne pas quitter Wengen sans avoir salué le Schilthorn. Il a été baptisé, Piz Gloria, en l'honneur de la vertigineuse descente du fameux film James Bond, "Au service de sa majesté".
Tranquillement installés à la table, les sommets défilent sous les yeux, car le plateau du restaurant fait le tour à 360°, en 5 minutes.
Mais comme tout se mérite ici, il faudra prendre le train puis le téléphérique à Stechelberg où en quatre étapes, on arrive au sommet du Schilthorn (2.700m).
Pour tous ceux qui se sentent l'âme sportive ou qui sont en quête de frissons d'aventure, le Schilthorn la Jungfrau et l'Eiger offrent des plaisirs insoupçonnés pour l'escalade, les descentes à ski ou en surf ou la randonnée.
Il ne reste plus qu'à suivre les traces de James Bond !
Après un vol Paris- Zurich de 50 minutes avec Swiss Air, le voyage se poursuit en train.
Il faut simplement s'armer de patience et de bagages à roulette surtout. Voyageurs trop chargés s'abstenir !
Le périple commence alors. De train en petit train, de petit train en crémaillère, on approche de l'ultime étape. Zürich/ Interlaken, Interlaken/Lauterbrunnen, et enfin Wengen.
Cette petite balade de 3h30/4h environ, ponctuée de correspondances, est un véritable plaisir pour les yeux. Alpages verdoyants se déroulant à perte de vue, sommets coiffés de calottes enneigées, chalets en bois version "Heidi", ici le conte de fée rejoint la réalité.
Une vierge inaccessible
Arrivé à Lauterbrunnen où les véhicules sommeillent dans un parking, un pittoresque petit train à crémaillère transporte les voyageurs en 20 minutes, à travers forêts de sapins et alpages rutilants, à Wengen, sa destination finale. La célèbre Jungfrau, (montagne suisse réputée, de 4.000 mètres de dénivelé), jusqu'alors pudique, se dévoile enfin.
La légende raconte que les montagnards suisses, l'ont toujours comparée à une jeune fille vierge endormie. Allez savoir pourquoi ! De nombreux alpinistes imaginèrent longtemps pouvoir l'escalader avant d'y parvenir en la personne de Johan Rudolf Meyer Junior, le 3 août 1811.
Un chalet à l'allure contemporaine
À quelques mètres de la gare, l'hôtel Caprice vous souhaite la bienvenue.
Ancré sur le flanc de la montagne, ce beau chalet trapu en bois dévoile de sa terrasse, un panorama unique. Outre la Jungfrau incontournable, d'autres pics enneigés, comme "le Breithorn, le Tschingelhorn ou le SilverHorn", montent la garde.
Il fait bon s'installer dans ce chalet à l'allure contemporaine où le bois reste omniprésent. Pour mettre en avant toute la beauté qui s'exprime dans le paysage, les créateurs et gérants du lieu, Monica Auber et Christian Auber son époux, ancien chef de village du Club Med, ont décidé de privilégier la vue. C'est pourquoi leur choix s'est arrêté sur des matériaux naturels (bois blond et caramel, pierres sèches) et des meubles épurés et contemporains, qui n'agressent pas le regard.
Des objets insolites et ethniques
L'œil glisse sans heurt sur ces lignes douces. Il se réjouit des couleurs alliant le mastic des canapés au gris tourterelle des coussins, en passant par le beige ivoire des tentures ou des murs, pour se tourner irrésistiblement vers la baie, où les montagnes offrent leur majestueuse présence.
Quelques touches de teinte chocolat, ponctuées d'objets insolites et ethniques rythment les pièces en enfilade. Ainsi ces œufs d'autruche ou ces bougeoirs en bois de Wengé, évoquent l'Afrique du Sud, dont Monica est originaire.
On passe du salon lumineux avec ses canapés mastic et sa cheminée contemporaine en pierres noires à un bar garni d'un éventail impressionnant de whiskies pour arriver enfin à la salle à manger en "L". Banquettes et petites tables carrées ou rondes, éparpillées le long de fenêtres ou de murs, s'habillent de cristal et de nappes blanches.
Mets inventifs et délicieux créent la surprise
Photophore et argenterie pour le soir, le cadre est dressé pour savourer des mets inventifs et délicieux créés par Roël Lintermans. Jeune chef belge de 26 ans, il marie avec brio les produits locaux, s'inspirant de spécialités suisses, pour les remodeler à sa façon. Sa créativité et sa passion se traduisent dans tous ses plats qu'il invente avec bonheur !
Jeune et talentueux, il a acquis une partie de son expérience auprès de chefs renommés : Guy Martin (Grand Véfour),Dominique Bouchet (Hôtel Crillon), Alain Ducasse et Alain Solivères (Hôtel Vernet).
Un univers de superlatifs
Le lendemain, après une nuit bien méritée dans la chambre confortable et spacieuse, il faut profiter des beautés de la région de la Jungfrau et établir le programme de réjouissances : visites d'Interlaken, de Grindelwald, de Mürren (accessible par téléphérique), du Schilthorn et du Männlichen, sans oublier un survol en hélicoptère au-dessus des glaciers grandioses de l'Aletsch.
Suivre les traces de James Bond
Ne pas quitter Wengen sans avoir salué le Schilthorn. Il a été baptisé, Piz Gloria, en l'honneur de la vertigineuse descente du fameux film James Bond, "Au service de sa majesté".
Tranquillement installés à la table, les sommets défilent sous les yeux, car le plateau du restaurant fait le tour à 360°, en 5 minutes.
Mais comme tout se mérite ici, il faudra prendre le train puis le téléphérique à Stechelberg où en quatre étapes, on arrive au sommet du Schilthorn (2.700m).
Pour tous ceux qui se sentent l'âme sportive ou qui sont en quête de frissons d'aventure, le Schilthorn la Jungfrau et l'Eiger offrent des plaisirs insoupçonnés pour l'escalade, les descentes à ski ou en surf ou la randonnée.
Il ne reste plus qu'à suivre les traces de James Bond !
Mars 2005
Par Katya PELLEGRINO