Bahreïn, une perle méconnue
Bien au-delà du voyage, se trouvent des territoires inconnus, qu’il faut avoir la curiosité de découvrir. Bahreïn en fait partie. Avec un archipel de 36 îles, une superficie de 760 km², Bahreïn reste le plus petit des pays arabes. Sous protectorat britannique (1820/1930), il obtint son indépendance le 15 août 1971 et devint un royaume le 14 février 2002, sous l’impulsion de Cheikh Hamad bin Issa Al-Khalifa. Cette terre, finalement assez méconnue, mérite que l’on s’y attarde. Le Sofitel Bahrain Zallaq Thalassa Sea & Spa ne s’y est pas trompé en s’ancrant sur l'un de ses rivages depuis 2011, surtout avec son centre de Thalassa. Luxe Magazine l’a testé pour vous. Zoom
L'archipel de Bahreïn
Bahreïn, un archipel
Manama, une ville ultra-moderne
Arrivé à Manama, à la sortie de l’avion, la moiteur vous happe et vous enveloppe de son manteau légèrement humide. Vite s’engouffrer dans la voiture climatisée, pour un moment de fraîcheur. Heureusement, le passage à la douane, n’a fait aucune difficulté. Un accueil plutôt bon enfant et souriant. Ce qui est agréable. 30 minutes suffisent au chauffeur pour rallier l’hôtel et nous permettre d’avoir une idée de la ville de Manama, capitale de Bahreïn. Comme beaucoup de villes du Golfe elle offre à la ronde des buildings ultra-modernes qui se remarquent par leur signalétique lumineuse et leurs néons de couleur sans offrir de charme particulier. Un « World Trade Center » de 240 m de haut, composé de deux tours reliées entre elles par trois immenses éoliennes, s’érige avec orgueil et fierté.
Les fameuses tours
Un petit pays gouverné par des sunnites
Plage et détente
Petit pays composé à majorité de chiites (70%) avec 1, 2 million d’habitants dont 30% d’expatriés et plus de la moitié de locaux, il est placé sous l’autorité du roi Hamad Bin Issa Al Khalifa (sunnite) qui a succédé à son père, l’émir Issa II, le 6 mars 1999. La prospérité de Bahreïn, qui remonte à la plus haute antiquité (elle était la Dilmun des Sumériens) est bien antérieure à la découverte du pétrole en 1932. À mi-distance entre le détroit d'Ormuz et le Chatt el-Arab, l'émirat, qui a obtenu son indépendance en 1971, jouit d'une position maritime et commerciale qui a toujours suscité l'intérêt de ses voisins, notamment de l’Iran. L’Arabie Saoudite, quant à elle est accessible de Bahreïn par un pont de 25 km. Chaque semaine, il est emprunté par des saoudiens qui viennent à Bahreïn rechercher un peu de légèreté et d’amusement. Cette cité démocratique qui n’a plus de pétrole vit des revenus provenant du gisement pétrolier appartenant à l’Arabie Saoudite et a développé un réseau de banques offshores.
La Grande Mosquée de Manama
Le Sofitel, les pieds dans l’eau
Bienvenue au Sofitel de Bahreïn
Un bâtiment aux murs de couleur sable qui se déploie en arc de cercle face au Golfe Persique. Des terrasses et balcons qui prolongent chaque chambre ou suite, avec une superficie de 40 m² minimum. Une immense île-piscine qui prend son bleu dans celui du ciel, avec en son centre, un halo d’ombre accueillant bar et palmiers, environnée de verdure. A l’horizon une mer à perte de vue apportant une vision de fraîcheur dans la moiteur de la journée. Les grands plus de l’hôtel, sa vue sur le Golfe Persique et surtout sa plage naturelle avec son bain qui en fait une destination très prisée des saoudiens (à 30mn de Bahreïn) et des bahreïnites ainsi que son centre de thalassothérapie sur 2000 m², unique dans le monde du Golf.
Des suites confortables et lumineuses
Décoration moderne et locale
Les suites offrent ce mélange de décoration locale et contemporaine aux bois précieux travaillés pour les portes, aux plafonds encadrés de frises et de stucs, au mobilier incrusté de nacre, aux canapés cossus. Velours pour fauteuils et coussins, rideaux de brocart imprimé, tapis aux dessins traditionnels se répondent en un camaïeu de beige, de carmin et d’orangé. Au petit matin, nul besoin de réveil. Les rayons du soleil chatouillent déjà agréablement le visage pour un réveil tout en douceur.
Une suite royale
Le décalage horaire étant presque inexistant, (1h ) on ne ressent aucune fatigue. Vite on ouvre les rideaux La vue imprenable sur le Golfe Persique, comme un tableau d’artiste appelle le regard et provoque l’ouverture, le point de vue.
Ambiance lounge feutrée
Voir le Sunset est un moment fort agréable, notamment en bateau avec une coupe de Dom Pérignon à la main. Le soleil se retranche maintenant derrière l’horizon. Quelques mèches sanguinolentes tentent vainement de s’agripper aux nuages. Elles s’effilochent et s’éteignent dans l’obscurité naissante.
La Thalassa Sea & Spa, un must !
Bienvenue au Spa
Ici avec la chaleur, surtout durant les mois d’été, ne rien faire ! De ce rien reposant qui apaise l’âme, détend le corps et rend le monde infiniment bienveillant. Ne pas hésiter à laisser les heures filer. Par contre la Thalassa est un must. Avec ses cures multiples et ses thérapeutes asiatiques qui ont toutes le sens du toucher, la sensibilité nécessaire pour deviner vos besoins et l’état de votre fatigue, on se laisse prendre en charge sans culpabilité. Avec ses 14 cabines, sur 2000 m², réparties sur 2 étages (un pour les hommes, un autre pour les femmes car nous sommes au Moyen-Orient) l’espace est roi et l’intimité de rigueur. Un esprit d’ouverture et d’intimité se retrouve aussi bien au niveau des 2 piscines intérieures (eau de mer et eau douce), de ses grandes baies vitrées, que de ses jeux chromatiques de lumière, de ses lignes horizontales, ou de son ambiance tamisée.
Piscine intérieure très accueillante
Comme toute Thalassa qui se respecte, un rendez-vous avec un expert est établi pour faire le point et préparer le programme le mieux adapté à nos besoins.
Pour ma part, il m’a été conseillé un gommage sous pluie marine, enveloppements d’algues, un bain délassant avec gestuelle drainante. Un bonheur de barboter dans ce bain avec ces jets qui vous délassent et vous régénèrent, vous reminéralisant grâce à l’eau de mer.
Fitness face à la mer
Bahreïn, un archipel
Manama, une ville ultra-moderne
Arrivé à Manama, à la sortie de l’avion, la moiteur vous happe et vous enveloppe de son manteau légèrement humide. Vite s’engouffrer dans la voiture climatisée, pour un moment de fraîcheur. Heureusement, le passage à la douane, n’a fait aucune difficulté. Un accueil plutôt bon enfant et souriant. Ce qui est agréable. 30 minutes suffisent au chauffeur pour rallier l’hôtel et nous permettre d’avoir une idée de la ville de Manama, capitale de Bahreïn. Comme beaucoup de villes du Golfe elle offre à la ronde des buildings ultra-modernes qui se remarquent par leur signalétique lumineuse et leurs néons de couleur sans offrir de charme particulier. Un « World Trade Center » de 240 m de haut, composé de deux tours reliées entre elles par trois immenses éoliennes, s’érige avec orgueil et fierté.
Les fameuses tours
Un petit pays gouverné par des sunnites
Plage et détente
Petit pays composé à majorité de chiites (70%) avec 1, 2 million d’habitants dont 30% d’expatriés et plus de la moitié de locaux, il est placé sous l’autorité du roi Hamad Bin Issa Al Khalifa (sunnite) qui a succédé à son père, l’émir Issa II, le 6 mars 1999. La prospérité de Bahreïn, qui remonte à la plus haute antiquité (elle était la Dilmun des Sumériens) est bien antérieure à la découverte du pétrole en 1932. À mi-distance entre le détroit d'Ormuz et le Chatt el-Arab, l'émirat, qui a obtenu son indépendance en 1971, jouit d'une position maritime et commerciale qui a toujours suscité l'intérêt de ses voisins, notamment de l’Iran. L’Arabie Saoudite, quant à elle est accessible de Bahreïn par un pont de 25 km. Chaque semaine, il est emprunté par des saoudiens qui viennent à Bahreïn rechercher un peu de légèreté et d’amusement. Cette cité démocratique qui n’a plus de pétrole vit des revenus provenant du gisement pétrolier appartenant à l’Arabie Saoudite et a développé un réseau de banques offshores.
La Grande Mosquée de Manama
Le Sofitel, les pieds dans l’eau
Bienvenue au Sofitel de Bahreïn
Un bâtiment aux murs de couleur sable qui se déploie en arc de cercle face au Golfe Persique. Des terrasses et balcons qui prolongent chaque chambre ou suite, avec une superficie de 40 m² minimum. Une immense île-piscine qui prend son bleu dans celui du ciel, avec en son centre, un halo d’ombre accueillant bar et palmiers, environnée de verdure. A l’horizon une mer à perte de vue apportant une vision de fraîcheur dans la moiteur de la journée. Les grands plus de l’hôtel, sa vue sur le Golfe Persique et surtout sa plage naturelle avec son bain qui en fait une destination très prisée des saoudiens (à 30mn de Bahreïn) et des bahreïnites ainsi que son centre de thalassothérapie sur 2000 m², unique dans le monde du Golf.
Des suites confortables et lumineuses
Décoration moderne et locale
Les suites offrent ce mélange de décoration locale et contemporaine aux bois précieux travaillés pour les portes, aux plafonds encadrés de frises et de stucs, au mobilier incrusté de nacre, aux canapés cossus. Velours pour fauteuils et coussins, rideaux de brocart imprimé, tapis aux dessins traditionnels se répondent en un camaïeu de beige, de carmin et d’orangé. Au petit matin, nul besoin de réveil. Les rayons du soleil chatouillent déjà agréablement le visage pour un réveil tout en douceur.
Une suite royale
Le décalage horaire étant presque inexistant, (1h ) on ne ressent aucune fatigue. Vite on ouvre les rideaux La vue imprenable sur le Golfe Persique, comme un tableau d’artiste appelle le regard et provoque l’ouverture, le point de vue.
Ambiance lounge feutrée
Voir le Sunset est un moment fort agréable, notamment en bateau avec une coupe de Dom Pérignon à la main. Le soleil se retranche maintenant derrière l’horizon. Quelques mèches sanguinolentes tentent vainement de s’agripper aux nuages. Elles s’effilochent et s’éteignent dans l’obscurité naissante.
La Thalassa Sea & Spa, un must !
Bienvenue au Spa
Ici avec la chaleur, surtout durant les mois d’été, ne rien faire ! De ce rien reposant qui apaise l’âme, détend le corps et rend le monde infiniment bienveillant. Ne pas hésiter à laisser les heures filer. Par contre la Thalassa est un must. Avec ses cures multiples et ses thérapeutes asiatiques qui ont toutes le sens du toucher, la sensibilité nécessaire pour deviner vos besoins et l’état de votre fatigue, on se laisse prendre en charge sans culpabilité. Avec ses 14 cabines, sur 2000 m², réparties sur 2 étages (un pour les hommes, un autre pour les femmes car nous sommes au Moyen-Orient) l’espace est roi et l’intimité de rigueur. Un esprit d’ouverture et d’intimité se retrouve aussi bien au niveau des 2 piscines intérieures (eau de mer et eau douce), de ses grandes baies vitrées, que de ses jeux chromatiques de lumière, de ses lignes horizontales, ou de son ambiance tamisée.
Piscine intérieure très accueillante
Comme toute Thalassa qui se respecte, un rendez-vous avec un expert est établi pour faire le point et préparer le programme le mieux adapté à nos besoins.
Pour ma part, il m’a été conseillé un gommage sous pluie marine, enveloppements d’algues, un bain délassant avec gestuelle drainante. Un bonheur de barboter dans ce bain avec ces jets qui vous délassent et vous régénèrent, vous reminéralisant grâce à l’eau de mer.
Fitness face à la mer
Septembre 2015
Par Katya PELLEGRINO