Les hôtels Sonevas aux Maldives : Des perles de bonheur
Soneva Fushi : un royaume écologique
A Malé, la capitale, autour du minuscule aéroport, une armada de dhonis (bateau en bois maldivien) griffent l'eau d'écume blanche.
Après 25 minutes de vol, l'hydravion vous dépose dans cet Eden précieux et unique, le Soneva Fushi Resort & Spa sur l'atoll de Baa.
Bienvenue dans le royaume de Dame Nature !
Véritable parti pris écologique, cet hôtel déploie 65 villas ayant pour seul horizon, la mer et leur plage privée. Elles sont éparpillées dans la jungle entretenue, tissée de cocotiers, palmiers, jaquiers, bananiers, banyans et autres frangipaniers.
Un artisanat au plus près de la nature
Sous les toitures de chaume en feuilles de latanier des villas, le choix des matériaux renvoie immanquablement à la nature et ses richesses. Bureau et lavabos en bois de coco, lampes en papier mâché, chaises, coffre et cintres en bambou et cordes tressées, sont fabriqués par des maldiviens. Modernité oblige, on retrouve tout le confort (TV, lecteur de DVD et de CD...) Même l'accès à Internet, façon "Business Center", est perché dans les arbres ! Pourtant on pourrait y renoncer sans façon, dans ce petit paradis....
Des salles de bain conçues comme des jardins exotiques
Le plus époustouflant reste les salles de bain. Elles sont conçues comme de véritables jardins tropicaux, entourés de murs de pierres ruisselants d'eau. Les palmiers et les cocotiers plantés au milieu des bassins, semblent surgir de nulle part.
Des dalles affleurant l'eau, amènent à une douche exotique, accrochée le long d'un arbre ou à une baignoire à fleur de bassin.
Quel bonheur de barboter dans son bain, au milieu de la jungle. Adieu le quotidien, vive l'exotisme.
Et si la fatigue se fait sentir, il suffit de rejoindre son spa bungalow grâce à une passerelle ou un pont en bois. Et là, on redécouvre le plaisir d'un massage balinais, sous le regard d'oiseaux malicieux.
No news, no shoes
Avec 17 catégories de villas, l'hésitation est de taille, on s'y perd même un peu.
Au petit matin, sous un ciel pommelé de rose et de bleu, un plongeon dans la grande bleue avant de commander son petit-déjeuner qui se prendra sur sa plage privée ou à l'ombre bienfaisante de son patio, sont des avant-goûts de bonheur ultime. Nul besoin d'être relié au monde civilisé.
Le soir, dans ce même souci d'authenticité, on rejoint pieds nus à vélo, le restaurant caché sous les palmiers.
Ici, à votre arrivée, vos chaussures sont mises dans un pochon "no news, no shoes" Adieu bitume, bonjour nature.
Une simplicité authentique mais raffinée
Il ne faut pas s'y tromper. Derrière cette apparente simplicité, le luxe est au rendez-vous. Pour s'en rendre compte, il suffit de faire un tour dans la cave à vins, nouvellement aménagée et recelant les meilleurs crus du monde ; d'aller au Spa Six Senses où un massage Emeraude vous insufflera énergie et équilibre ; de demander un petit-déjeuner au champagne sur une langue de sable blanc à une encablure de l'hôtel ou de goûter aux délices du potager.
Seul impératif ici, aimer passionnément la mer.
Le bonheur en somme !
Soneva Gili : une cité lacustre
Après quelques jours passés dans ce petit paradis, tel Robinson Crusoé à se tricoter des souvenirs indélébiles, direction le Soneva Gili. Une demi-heure de vol en hydravion jusqu'à Malé, puis 15 minutes en bateau privé vous conduisent à un nouvel éden.
A bord, comble du raffinement, on vous attribue déjà votre numéro de villa et vous choisissez la fragrance (citronnelle ou menthe) pour vos produits de bain.
Ne reste que le luxe de se laisser vivre.
L'arrivée est irréelle.
Sur une île de 200 mètres sur 400, suspendues à fleur de lagon et posées comme des confettis sur les eaux aigue-marine, les villas sur pilotis du Soneva Gili (petite île de corail en dialecte local) réalisent le rêve de tout citadin à la recherche du paradis.
L'hôte est immergé dans une sorte de cité onirique, flottant au sein d'un camaïeu cristallin, déclinant tous les bleu-verts du monde.
Une architecture glamour, au style épuré et sobre
L'architecture conçue par la suédoise Eva et son mari indien Sonu Shivdasani, les propriétaires, respecte le même souci d'authenticité qu'au Soneva Fushi, avec un peu plus de glamour et de sophistication.
Lignes fluides et épurées, espaces aérés, tout est un modèle de pureté et de sobriété : mobilier en fer forgé et bois recyclé, bambou, cèdre, jacinthes d'eau, tressées, l'ensemble est fabriqué par des artisans locaux. Les structures et les charpentes en bois viennent de Nouvelle Zélande.
Les villas : un espace ouvert sur le lagon
En pénétrant dans sa villa de 210 m² (tout de même), premier choc, la vue. Un salon terrasse ouvert au vent et au lagon vert émeraude, prolongé d'une terrasse en teck et d'une échelle vous plonge dans une autre dimension.
Un sentiment d'espace et d'irréalité vous enveloppe. Et ce n'est pas fini. A chaque extrémité de ce salon, la chambre entourée de baies vitrées d'un côté et une salle de bains en teck, ceinte de parois de verre surplombant le lagon de l'autre, se font face.
De la baignoire : un ballet aquatique
Une seule envie, le soir venu, prendre un bain. De sa baignoire, surplombant le lagon, on devient un observateur privilégié pour assister au ballet aquatique irréel qui se meut sous nos yeux.
Et si l'envie de se doucher se fait sentir, une passerelle en bois et en corde relie la salle de bain à une douche, adossée à une paroi de verre sablée.
Le soir, sur son lit soyeux en laissant toutes les baies ouvertes, les stores enroulés, on s'endort avec le seul murmure du doux clapotis de l'eau et du souffle de la brise marine.
Des matins au goût de paradis
Au petit matin, on prend son petit-déjeuner en respirant à pleins poumons l'air embaumé tout en s'enivrant du spectacle exceptionnel qui se dévoile au regard.
Et ultime luxe, si l'on veut barboter en toute tranquillité à l'abri des regards, un escalier en bois qui descend de la salle de bains, permet de se baigner, dans un espace clos, avant de goûter au plaisir de la journée.
Au spa : un voyage des sens
Le spa respire l'authenticité, le naturel et le bien-être pour un voyage au-delà des frontières du corps. On se laisse dériver avec bonheur, tout au plaisir d'être pétri, lissé par des mains expertes, oint d'huiles essentielles, d'essences de fleurs ou d'extraits de plantes, suivant les techniques traditionnelles, avec en fond sonore, le bruissement du vent dialoguant avec le chuintement des vagues.
Au coucher du soleil, on monte sur le solarium deck.
Loti d'un grand lit de repos à l'ombre un toit de palme, il complète cette sensation que l'on a atteint le bonheur parfait, le bout du monde, à mille lieux des tumultes de la vie.