Le Mans : Réveiller la belle inconnue
Contourner le Mans ? N’y pensez plus. Trop longtemps tenue à l’écart du flux des touristes pressés de s’éloigner de la capitale pour gagner le cœur de la Bretagne, de l’Anjou ou les plages de l’Atlantique sud, la ville du Mans demeure, pour tous ceux qui osent braver les diktats de la trajectoire autoroutière, une bien agréable découverte. Un détour qui s’impose ...
Sa muraille romaine est la mieux conservée d’Europe depuis des siècles et elle est connue du monde entier pour “les 24 heures du Mans”, course automobile mythique qui se déroule à quelques kilomètres de son centre.
Le Mans, sans vraiment se cacher du haut de son promontoire, a conservé, loin des vrombissements de moteurs, des allures de belle endormie. Ville d’art et d’Histoire, elle cache pourtant de plaisants secrets.
Vindunum, littéralement “La Colline blanche” qui deviendra Le Mans, est citée pour la première fois au deuxième siècle de notre ère dans le recensement des cités de l’Empire établi par le géographe grec Ptolémée.
Elle fut aussi autrefois appelée “la ville rouge” en raison de la couleur de sa muraille défensive édifiée à la fin du III ème siècle sous l'empereur Aurélien. L’excellent état de conservation de cette imposante muraille et l'originalité de ses parements en font l'exemple le mieux préservé du monde romain avec les enceintes des deux capitales impériales, Rome et Constantinople. Excusez du peu !
Destinée à prouver la puissance et le prestige du pouvoir impérial, comme celle du pouvoir local chargé de les relayer, cette muraille de 1300 mètres est décorée sur toute sa longueur de 14 motifs géométriques polychromes uniques ou associés : triangles, cercles pointés, losanges et sabliers. Les contrastes sont obtenus grâce à trois types de matériaux. Les pierres de rossard tapissent le fond brun, les pierres claires et les briques dessinent le décor. Le mur de 4 mètres d’épaisseur inclut d’imposantes tours dont 11 sont encore debout, totalement ou en partie, sur l’ensemble des 40 tours qui rythmait cette ligne défensive. On peut encore passer 3 des poternes qui permettaient l’accès aux piétons.
Dégagée et bordée par des jardins contemporains d'inspiration médiévale, elle en impose et retrouve une de ses fonctions d’origine : affirmer la fierté des descendants des gaulois cénomans tout en soulignant le caractère particulier de cette ville plantée sur un promontoire. Fierté qui sera accrue avec le classement au patrimoine mondial de l’Unesco, comme la demande en a été faite.
Là ne s’arrête pas la marque de l’histoire. Le Mans a lieu de s’enorgueillir d’être le berceau d’une grande dynastie ; celle des Plantagenêts qui émerge au Xème siècle.
Sous ses dehors sages, la ville peut raconter mille aventures autour de cette prestigieuse lignée qui tire son nom du rameau de genêt que le premier de la dynastie arborait à son chapeau comme signe de reconnaissance lors des parties de chasses à travers landes et forêts. Mathilde, la petite-fille de Guillaume le Conquérant, épouse Geoffroy Plantagenêt et leur fils Henri II Plantagenêt épousera Aliénor d’Aquitaine, future mère de Richard Cœur de Lion et de Jean Sans Terre. Mais ceci est une autre histoire...
Quelques siècles plus tard, la lignée des Valois comptera un roi né au Mans avec Jean II Le Bon et son petit-fils Charles VI connaîtra sa “coup de folie” dans la campagne toute proche, à Yvré-l’Evêque.
D’ailleurs, la ville médiévale qui occupe 20 hectares sur les hauteurs, arbore le nom de “cité Plantagenêt”. L’ensemble des maisons du moyen-âge, restaurées avec soin et authenticité sont blotties autour de la cathédrale Saint-Julien dont les premiers fondements remontent au IV ème siècle. On peut admirer le vitrail de l’Ascension d’époque romane, fin XIème siècle dans la nef de cette cathédrale qui est une des plus lumineuses de France. Car “Au Mans, l’art du vitrail ne s’est jamais arrêté”. Installé dans 3 belles maisons à pans de bois datée fin XVème début XVIème siècle, le musée reine Bérengère regroupe les collections ethnologiques de la ville du Mans et de la région du Maine. Il abrite notamment une belle collection de terres cuites vernissées, artisanat qui à l’instar de celui du vitrail, rayonnait dans toute la Sarthe et au-delà. C’est aussi un lieu d’exposition temporaire avec actuellement l’exposition “de Babel à Eden, Valérie Delarue, dessins et céramiques” qui s’y déroule jusqu’au 30 septembre 2018.
Amateurs d’art ne manquez pas non plus d’aller jeter un coup d’œil aux trésors détenus par le musée Tessé. Ce musée des beaux-arts de la ville possède une très belle collection de peintres primitifs italiens réunie au 19ème siècle par le collectionneur Evariste Fouret. La conservatrice Françoise Froger-Jolivet s’attache à soigner l’approche pédagogique des œuvres présentées avec des clefs de lecture, ce qui en fait un musée particulièrement agréable pour des visites en famille, d’autant plus qu’il est régulièrement animé de belles expositions temporaires et vient de rouvrir l’espace égyptien en sous-sol.
La ville a le chic pour cacher des adresses surprenantes bien à l’abri de ses rues sages, de ses vieilles demeures. Ainsi Le Pâtis, étonnant cabaret qui propose un épatant dîner spectacle de music-hall avec “Plurielles” mais s’offre aussi une programmation permettant de découvrir divers aspects du monde du spectacle : cabaret artistique, cabaret festif, one man show, tour de chant, dîner-spectacle, soit 250 à 300 spectacles par an ! C’est aussi un lieu où les nouveaux talents se forment, émergent via l’Institut National des Arts du Music-hall. Une soixantaine d’étudiants, fans d’un monde coloré et ludique ont trouvé refuge entre les murs de cet ancien cinéma paroissial racheté il y a 20 ans par Alain Heuzard, un passionné de music-hall bien décidé à dépoussiérer le genre et à transmettre son enthousiasme.
Dans ce centre de formation unique en France, les jeunes suivent un cursus complet de 3 ans de formation incluant cours de préparation physique, improvisations théâtrales, techniques du comédien, histoire du music-hall ou encore ateliers chorégraphiques, danse classique, jazz ou hip-hop...pour répondre à toutes les exigences de cette forme de variété.
Même discrétion pour le Saint-Flaceau, bar à cocktail atypique dont on découvre les salons élégants et intimistes derrière la lourde porte d’un bel hôtel particulier sis en plein cœur de la cité Plantagenêt ; une halte mixologique au charme intemporel et feutré.
A la fois, rafraîchissant et exotique” Takayanagi” est la pâtisserie la plus décalée de la ville. Sous la houlette de Chisa Ogawa, cette pâtisserie revendique sa mention “Pâtisserie française revisitée” et pour cause : le chef pâtissier Masatoshi Takayanagi s’est formé à la pâtisserie française au Japon et s’est installé au Mans il y a 9 ans. Il est notamment le seul fournisseur de tofu frais, sous la marque “Suzu Tofu” à des centaines de kilomètres à la ronde et ses propositions à l’heure du déjeuner ont un indéniable parfum de japon, déroulant une palette de saveurs délicates.
Connaisseurs en gourmandises et bons produits, les manceaux ne rechignent pas à partager leurs bonnes adresses : la maîtrise du chocolat chez Jacques Bellanger, meilleur ouvrier de France et son fils Vianney, les charcuteries de Steven Ramage (Boucherie Ramage des Maillets), les volailles de Guillaume Loyer à Sarcé ou encore les fromages affinés de Ludovic Dronne à Coulaines mais le rendez-vous le plus haut en couleur reste encore le magnifique marché des Jacobins qui se tient au pied de la cathédrale et fleure bon le terroir manceau et ses petits producteurs.
Si ce tour de marché vous donne des envies d’espace et de verdure, sans pour autant quitter l’aura historique qui entoure la ville, rendez-vous à l’Abbaye Royale de l’Epau, toute proche et désormais dédiée à la culture, avec de superbes expositions temporaires.
Le lieu garde le souvenir de Bérengère de Navarre, reine du 13 ème siècle, belle-fille d’Aliénor d’Aquitaine puisqu’ épouse quelque peu délaissée de Richard Cœur de Lion. Son gisant rappelle sa dévotion à ce lieu qu’elle fonda en 1229. Côté restauration et bientôt résidence sur place selon un concept “ écolodge”, rendez-vous pour bruncher au Domaine de l’Epau.
Organisateur historique de l‘épreuve reine du circuit du Mans avec les 24 h, (16 et 17 juin 2018), l’Automobile Club de l’Ouest a su décliner la marque “24 h du Mans” à travers d’autres manifestations pour en faire rayonner l’aura.
Le dénominateur commun restant lié à tout ce qui roule : motos, karts, camions : Honneur à la traction automobile !
2018 sera justement l’occasion de vivre la 9ème édition du très couru “Le Mans Classic” qui n’a lieu que tous les deux ans. Cette formidable rétrospective du patrimoine automobile se déroulera les 6,7 et 8 juillet prochains. Cette année, deux anniversaires seront célébrés à cette occasion avec le 40ème anniversaire de la victoire d’Alpine aux 24 heures du Mans et le 70ème anniversaire de la naissance de la Porsche 356.
Ambiance festive et unique, atmosphère empreinte de sérénité, expérience ressourçant : autant de facettes qui militent en faveur d’une escapade mancelle. A s’offrir sans réserve !
Le Mans, sans vraiment se cacher du haut de son promontoire, a conservé, loin des vrombissements de moteurs, des allures de belle endormie. Ville d’art et d’Histoire, elle cache pourtant de plaisants secrets.
Une muraille digne de l’empire romain
La muraille romaine fait l'orgueil de la ville du Mans
Vindunum, littéralement “La Colline blanche” qui deviendra Le Mans, est citée pour la première fois au deuxième siècle de notre ère dans le recensement des cités de l’Empire établi par le géographe grec Ptolémée.
Elle fut aussi autrefois appelée “la ville rouge” en raison de la couleur de sa muraille défensive édifiée à la fin du III ème siècle sous l'empereur Aurélien. L’excellent état de conservation de cette imposante muraille et l'originalité de ses parements en font l'exemple le mieux préservé du monde romain avec les enceintes des deux capitales impériales, Rome et Constantinople. Excusez du peu !
Destinée à prouver la puissance et le prestige du pouvoir impérial, comme celle du pouvoir local chargé de les relayer, cette muraille de 1300 mètres est décorée sur toute sa longueur de 14 motifs géométriques polychromes uniques ou associés : triangles, cercles pointés, losanges et sabliers. Les contrastes sont obtenus grâce à trois types de matériaux. Les pierres de rossard tapissent le fond brun, les pierres claires et les briques dessinent le décor. Le mur de 4 mètres d’épaisseur inclut d’imposantes tours dont 11 sont encore debout, totalement ou en partie, sur l’ensemble des 40 tours qui rythmait cette ligne défensive. On peut encore passer 3 des poternes qui permettaient l’accès aux piétons.
Dégagée et bordée par des jardins contemporains d'inspiration médiévale, elle en impose et retrouve une de ses fonctions d’origine : affirmer la fierté des descendants des gaulois cénomans tout en soulignant le caractère particulier de cette ville plantée sur un promontoire. Fierté qui sera accrue avec le classement au patrimoine mondial de l’Unesco, comme la demande en a été faite.
Berceau d’une dynastie
Cité Plantagenêt. Le cachet préservé du passé.
L'art de la statuaire de terre cuite.Cathédrale Saint-Julien
Là ne s’arrête pas la marque de l’histoire. Le Mans a lieu de s’enorgueillir d’être le berceau d’une grande dynastie ; celle des Plantagenêts qui émerge au Xème siècle.
Sous ses dehors sages, la ville peut raconter mille aventures autour de cette prestigieuse lignée qui tire son nom du rameau de genêt que le premier de la dynastie arborait à son chapeau comme signe de reconnaissance lors des parties de chasses à travers landes et forêts. Mathilde, la petite-fille de Guillaume le Conquérant, épouse Geoffroy Plantagenêt et leur fils Henri II Plantagenêt épousera Aliénor d’Aquitaine, future mère de Richard Cœur de Lion et de Jean Sans Terre. Mais ceci est une autre histoire...
Quelques siècles plus tard, la lignée des Valois comptera un roi né au Mans avec Jean II Le Bon et son petit-fils Charles VI connaîtra sa “coup de folie” dans la campagne toute proche, à Yvré-l’Evêque.
Musée Reine Bérengère, au cœur de la cité Plantagenêt.
La terre cuite à usage profane, témoin du savoir-faire sarthois.
D’ailleurs, la ville médiévale qui occupe 20 hectares sur les hauteurs, arbore le nom de “cité Plantagenêt”. L’ensemble des maisons du moyen-âge, restaurées avec soin et authenticité sont blotties autour de la cathédrale Saint-Julien dont les premiers fondements remontent au IV ème siècle. On peut admirer le vitrail de l’Ascension d’époque romane, fin XIème siècle dans la nef de cette cathédrale qui est une des plus lumineuses de France. Car “Au Mans, l’art du vitrail ne s’est jamais arrêté”. Installé dans 3 belles maisons à pans de bois datée fin XVème début XVIème siècle, le musée reine Bérengère regroupe les collections ethnologiques de la ville du Mans et de la région du Maine. Il abrite notamment une belle collection de terres cuites vernissées, artisanat qui à l’instar de celui du vitrail, rayonnait dans toute la Sarthe et au-delà. C’est aussi un lieu d’exposition temporaire avec actuellement l’exposition “de Babel à Eden, Valérie Delarue, dessins et céramiques” qui s’y déroule jusqu’au 30 septembre 2018.
Amateurs d’art ne manquez pas non plus d’aller jeter un coup d’œil aux trésors détenus par le musée Tessé. Ce musée des beaux-arts de la ville possède une très belle collection de peintres primitifs italiens réunie au 19ème siècle par le collectionneur Evariste Fouret. La conservatrice Françoise Froger-Jolivet s’attache à soigner l’approche pédagogique des œuvres présentées avec des clefs de lecture, ce qui en fait un musée particulièrement agréable pour des visites en famille, d’autant plus qu’il est régulièrement animé de belles expositions temporaires et vient de rouvrir l’espace égyptien en sous-sol.
Surprises mancelles
Cabaret le Patis Le Mans - © Le Paris
La ville a le chic pour cacher des adresses surprenantes bien à l’abri de ses rues sages, de ses vieilles demeures. Ainsi Le Pâtis, étonnant cabaret qui propose un épatant dîner spectacle de music-hall avec “Plurielles” mais s’offre aussi une programmation permettant de découvrir divers aspects du monde du spectacle : cabaret artistique, cabaret festif, one man show, tour de chant, dîner-spectacle, soit 250 à 300 spectacles par an ! C’est aussi un lieu où les nouveaux talents se forment, émergent via l’Institut National des Arts du Music-hall. Une soixantaine d’étudiants, fans d’un monde coloré et ludique ont trouvé refuge entre les murs de cet ancien cinéma paroissial racheté il y a 20 ans par Alain Heuzard, un passionné de music-hall bien décidé à dépoussiérer le genre et à transmettre son enthousiasme.
Dans ce centre de formation unique en France, les jeunes suivent un cursus complet de 3 ans de formation incluant cours de préparation physique, improvisations théâtrales, techniques du comédien, histoire du music-hall ou encore ateliers chorégraphiques, danse classique, jazz ou hip-hop...pour répondre à toutes les exigences de cette forme de variété.
Même discrétion pour le Saint-Flaceau, bar à cocktail atypique dont on découvre les salons élégants et intimistes derrière la lourde porte d’un bel hôtel particulier sis en plein cœur de la cité Plantagenêt ; une halte mixologique au charme intemporel et feutré.
Escales gourmandes
L'adresse délicieuse et décalée du pâtissier Masatoshi Takayanagi
Le marché des Jacobins est le rendez-vous de tous les gourmands monceaux.
A la fois, rafraîchissant et exotique” Takayanagi” est la pâtisserie la plus décalée de la ville. Sous la houlette de Chisa Ogawa, cette pâtisserie revendique sa mention “Pâtisserie française revisitée” et pour cause : le chef pâtissier Masatoshi Takayanagi s’est formé à la pâtisserie française au Japon et s’est installé au Mans il y a 9 ans. Il est notamment le seul fournisseur de tofu frais, sous la marque “Suzu Tofu” à des centaines de kilomètres à la ronde et ses propositions à l’heure du déjeuner ont un indéniable parfum de japon, déroulant une palette de saveurs délicates.
Connaisseurs en gourmandises et bons produits, les manceaux ne rechignent pas à partager leurs bonnes adresses : la maîtrise du chocolat chez Jacques Bellanger, meilleur ouvrier de France et son fils Vianney, les charcuteries de Steven Ramage (Boucherie Ramage des Maillets), les volailles de Guillaume Loyer à Sarcé ou encore les fromages affinés de Ludovic Dronne à Coulaines mais le rendez-vous le plus haut en couleur reste encore le magnifique marché des Jacobins qui se tient au pied de la cathédrale et fleure bon le terroir manceau et ses petits producteurs.
L'abbaye de l'Epau.
Le gisant de la reine Bérengère de Navarre.Abbaye de l'Epau.
Si ce tour de marché vous donne des envies d’espace et de verdure, sans pour autant quitter l’aura historique qui entoure la ville, rendez-vous à l’Abbaye Royale de l’Epau, toute proche et désormais dédiée à la culture, avec de superbes expositions temporaires.
Le lieu garde le souvenir de Bérengère de Navarre, reine du 13 ème siècle, belle-fille d’Aliénor d’Aquitaine puisqu’ épouse quelque peu délaissée de Richard Cœur de Lion. Son gisant rappelle sa dévotion à ce lieu qu’elle fonda en 1229. Côté restauration et bientôt résidence sur place selon un concept “ écolodge”, rendez-vous pour bruncher au Domaine de l’Epau.
Vitesse chic et choc
Le Mans Classic, rendez-vous des amateurs de belles d'automobiles
Organisateur historique de l‘épreuve reine du circuit du Mans avec les 24 h, (16 et 17 juin 2018), l’Automobile Club de l’Ouest a su décliner la marque “24 h du Mans” à travers d’autres manifestations pour en faire rayonner l’aura.
Le dénominateur commun restant lié à tout ce qui roule : motos, karts, camions : Honneur à la traction automobile !
2018 sera justement l’occasion de vivre la 9ème édition du très couru “Le Mans Classic” qui n’a lieu que tous les deux ans. Cette formidable rétrospective du patrimoine automobile se déroulera les 6,7 et 8 juillet prochains. Cette année, deux anniversaires seront célébrés à cette occasion avec le 40ème anniversaire de la victoire d’Alpine aux 24 heures du Mans et le 70ème anniversaire de la naissance de la Porsche 356.
Ambiance festive et unique, atmosphère empreinte de sérénité, expérience ressourçant : autant de facettes qui militent en faveur d’une escapade mancelle. A s’offrir sans réserve !
Juin 2018
Par Claire CAYLA