Bushmills et gastronomie : accords mets-whiskies inédits à Paris
Fondée en 1608 sur la côte nord de l’Irlande, Bushmills est la plus ancienne distillerie au monde. Alimentée par l’eau pure de la rivière Bush et exclusivement dédiée à l’orge maltée, elle produit des whiskeys « single malt » au caractère unique. Forte de 400 ans de savoir-faire, Bushmills innove sans cesse sous la direction de Colum Egan, maître-distillateur depuis 2002.
Obtenus par triple distillation, une méthode typiquement irlandaise, les whiskeys Bushmills en reflètent le style épuré et sans lourdeur propre à ce genre, cela en rendant des notes singulièrement fruitées.
Charlotte de saumon fumé et 10 ans d’âge classique, magnifiés par une sauce ponzu acidulée.
Effiloché de veau et 14 ans d’âge, aux accents boisés et miellés, sublimant une vinaigrette truffée.
Dos de cabillaud laqué au miso et 16 ans d’âge, dont les notes caramélisées ont parfaitement répondu au poisson.
C’est au restaurant Le Shack, établissement d’un nouveau concept au cœur du quartier de l’Opéra à Paris, que Bushmills a démontré la latitude d’expression de ses whiskies dans un contexte inédit, face à des mets spécialement conçus pour cette rare occasion par son chef Stéphane Porte.
L’apéritif précédant les accords mets-whiskies, « highball » pour les initiés, a consisté en un cocktail dont l’ingrédient majeur fut en l’occurrence un 10 ans d’âge Vino Dulce, dont la douceur et la rondeur ont fait mouche pour un résultat fleuri et parfumé.
En passant à table, c’est le 10 ans d’âge classique qui a été servi autour d’une charlotte de saumon fumé. Avec un accent porté sur le zeste de citron, le penchant aromatique de ce whiskey a trouvé une heureuse correspondance avec les acidulés d’une sauce ponzu – un assaisonnement japonais – et de feuilles d’oxalis, faisant la paire pour relever ce plat.
Agrémentant un effiloché de veau en croque, le fumé d’un scarmoza – un fromage d’Italie – et la touche truffée d’une sauce vinaigrette ont donné comme un écho à la sensation de boisé procurée par un 14 ans d’âge. Vieilli en fûts de bourbon, celui-ci a gagné en outre des notes douces et suaves d’où émerge une senteur miellée qui agissait de concert avec le nappage du plat au miel de sarrazin.
L’accompagnement d’un dos de cabillaud travaillé d’une main inspiré a échu à un 16 ans d’âge. La puissance, la complexité et la profondeur de goût de cette cuvée ont trouvé d’heureuses correspondances avec ce plat. Plus particulièrement, à un laquage au miso opéré sur le poisson répondait les notes caramélisés distinguant sensiblement les flaveurs de l’eau-de-vie, engendrées par un séjour dans pas moins de trois types de fûts (bourbon, xérès et porto).
Chocolaté à souhait et doublé de douceurs pâtissières, le dessert ne pouvait meilleur partenaire que le 21 ans d’âge. Fruit d’un tirage limité, attesté par des flacons numérotés, ce whiskey vénérable présentait en effet un registre expressif riche de similitudes avec un chocolat viennois combiné avec une crème brûlée, un chocolat chaud et des spécialités sucrées (chantilly, guimauve, meringue). Là-aussi, les influences conjuguées de fûts ayant contenu du bourbon, du xérès et du madère ont joué dans cet accord ton sur ton.
Bushmills et Le Shack : une soirée d’accords prestigieux
14 ans d'âge pour un whisky Bushmill - © Bushmills
Au cœur de Paris, le restaurant Le Shack a célébré les whiskeys Bushmills, les sublimant à travers un menu signé par le chef Stéphane Porte. Cette rencontre entre gastronomie et tradition irlandaise a offert une expérience sensorielle inédite.Harmonie parfaite entre mets et whiskeys
25 & 30 ans d'âge pour un whisky Bushmill - © Bushmills
L’apéritif, un cocktail highball à base de 10 ans d’âge Vino Dulce, a séduit par ses notes florales. À table, les accords ont brillé :Charlotte de saumon fumé et 10 ans d’âge classique, magnifiés par une sauce ponzu acidulée.
Effiloché de veau et 14 ans d’âge, aux accents boisés et miellés, sublimant une vinaigrette truffée.
Dos de cabillaud laqué au miso et 16 ans d’âge, dont les notes caramélisées ont parfaitement répondu au poisson.
Un dessert mémorable
21 ans d'âge pour un whisky Bushmill - © Bushmills
Le prestigieux 21 ans d’âge, aux riches notes chocolatées et miellées, a clôturé cette soirée avec un dessert au chocolat viennois et crème brûlée, parfait mariage de saveurs.Bushmills : quatre siècles d’excellence
10 ans Vino Dulce pour Bushmill - © Bushmills
Fondée en 1608, la plus ancienne distillerie au monde continue de séduire par son savoir-faire unique et ses whiskeys d’exception, à l’image des créations servies lors de cet événement mémorable.C’est au restaurant Le Shack, établissement d’un nouveau concept au cœur du quartier de l’Opéra à Paris, que Bushmills a démontré la latitude d’expression de ses whiskies dans un contexte inédit, face à des mets spécialement conçus pour cette rare occasion par son chef Stéphane Porte.
L’apéritif précédant les accords mets-whiskies, « highball » pour les initiés, a consisté en un cocktail dont l’ingrédient majeur fut en l’occurrence un 10 ans d’âge Vino Dulce, dont la douceur et la rondeur ont fait mouche pour un résultat fleuri et parfumé.
En passant à table, c’est le 10 ans d’âge classique qui a été servi autour d’une charlotte de saumon fumé. Avec un accent porté sur le zeste de citron, le penchant aromatique de ce whiskey a trouvé une heureuse correspondance avec les acidulés d’une sauce ponzu – un assaisonnement japonais – et de feuilles d’oxalis, faisant la paire pour relever ce plat.
Agrémentant un effiloché de veau en croque, le fumé d’un scarmoza – un fromage d’Italie – et la touche truffée d’une sauce vinaigrette ont donné comme un écho à la sensation de boisé procurée par un 14 ans d’âge. Vieilli en fûts de bourbon, celui-ci a gagné en outre des notes douces et suaves d’où émerge une senteur miellée qui agissait de concert avec le nappage du plat au miel de sarrazin.
L’accompagnement d’un dos de cabillaud travaillé d’une main inspiré a échu à un 16 ans d’âge. La puissance, la complexité et la profondeur de goût de cette cuvée ont trouvé d’heureuses correspondances avec ce plat. Plus particulièrement, à un laquage au miso opéré sur le poisson répondait les notes caramélisés distinguant sensiblement les flaveurs de l’eau-de-vie, engendrées par un séjour dans pas moins de trois types de fûts (bourbon, xérès et porto).
Chocolaté à souhait et doublé de douceurs pâtissières, le dessert ne pouvait meilleur partenaire que le 21 ans d’âge. Fruit d’un tirage limité, attesté par des flacons numérotés, ce whiskey vénérable présentait en effet un registre expressif riche de similitudes avec un chocolat viennois combiné avec une crème brûlée, un chocolat chaud et des spécialités sucrées (chantilly, guimauve, meringue). Là-aussi, les influences conjuguées de fûts ayant contenu du bourbon, du xérès et du madère ont joué dans cet accord ton sur ton.
Décembre 2024
Par Luxe Magazine