Restaurant Jules Verne : Une rencontre au sommet !
Entre le 2e étage de la Tour Eiffel et le collectionneur d'étoiles Alain Ducasse, le coup de foudre aura été immédiat. Question d'altitude sans doute... En à peine 120 jours, notre chef international a donc entièrement réhabilité le restaurant mythique de la "Grande Dame" et imposé une savoureuse cuisine franco-française. Bilan deux mois après son ouverture.
Le Jules Verne en 120 jours !
Il fallait oser ce pari un peu fou. Reprendre les rennes du Jules Verne, lieu mythique s'il en est, s'approprier, sans le dénaturer, cet espace situé à mi-chemin de l'icône parisienne, le tout en... 120 jours. Nouvelle équipe, nouvelle déco, nouvel esprit : le challenge ne pouvait pas manquer de séduire Alain Ducasse, éternel enfant fasciné devant "cet enchevêtrement de poutrelles". Quelques semaines après son ouverture, le restaurant semble avoir tenu ses promesses. Pour preuve, le carnet de réservations ne désemplit pas. Touristes et parisiens se pressent chaque jour pour découvrir cette cuisine française contemporaine sans artifice et, bien évidemment, expérimenter cette singulière sensation de flottement dans l'espace. Le secret ? L'envie d'aborder le lieu et la cuisine de notre patrimoine culinaire en toute humilité mais avec une avalanche de moyens. Pari réussi.
Quand Alain Ducasse remet le couvert...
Reprendre le Jules Verne, c'est naturellement, au-delà du panorama exceptionnel, exploiter toute l'histoire de la Tour Eiffel et imposer un nouveau "haut lieu" de l'art de vivre. Assumant la dimension fer puddlé de la Grande Dame, Patrick Jouin, indispensable complice de Ducasse, a donc joué sur les matériaux et les techniques d'aujourd'hui pour mieux se fondre avec l'ingénierie audacieuse de l'époque. Parois en nid d'abeille, fauteuils en fibre de carbone dessinés par Pininfarina, réseau de fibres optiques... aucun doute, tout ici rend hommage, par sa pureté et sa radicalité, à l'esprit de la Tour Eiffel. Côté cuisine, c'est Pascal Féraud, ce trentenaire de la "génération Ducasse" (ex Lucas Carton, La Maison Blanche...) qui mène la brigade. Résultat : une cuisine tout droit sortie du patrimoine intouchable de notre pays, Volaille de Bresse et Noisette de chevreuil à l'appui. Evidemment, la prouesse est dans le savant décalage des saveurs, la polytexture et l'intelligence des cuissons. Enfin, la carte des vins est une invitation au voyage à travers les plus beaux terroirs de nos régions. En un mot, Jules Verne réussit le tour de force de nous faire faire le tour de Paris et de France en moins de 180 minutes. Voilà qui devrait mettre singulièrement à mal toute l'industrie ferroviaire...
Il fallait oser ce pari un peu fou. Reprendre les rennes du Jules Verne, lieu mythique s'il en est, s'approprier, sans le dénaturer, cet espace situé à mi-chemin de l'icône parisienne, le tout en... 120 jours. Nouvelle équipe, nouvelle déco, nouvel esprit : le challenge ne pouvait pas manquer de séduire Alain Ducasse, éternel enfant fasciné devant "cet enchevêtrement de poutrelles". Quelques semaines après son ouverture, le restaurant semble avoir tenu ses promesses. Pour preuve, le carnet de réservations ne désemplit pas. Touristes et parisiens se pressent chaque jour pour découvrir cette cuisine française contemporaine sans artifice et, bien évidemment, expérimenter cette singulière sensation de flottement dans l'espace. Le secret ? L'envie d'aborder le lieu et la cuisine de notre patrimoine culinaire en toute humilité mais avec une avalanche de moyens. Pari réussi.
Quand Alain Ducasse remet le couvert...
Reprendre le Jules Verne, c'est naturellement, au-delà du panorama exceptionnel, exploiter toute l'histoire de la Tour Eiffel et imposer un nouveau "haut lieu" de l'art de vivre. Assumant la dimension fer puddlé de la Grande Dame, Patrick Jouin, indispensable complice de Ducasse, a donc joué sur les matériaux et les techniques d'aujourd'hui pour mieux se fondre avec l'ingénierie audacieuse de l'époque. Parois en nid d'abeille, fauteuils en fibre de carbone dessinés par Pininfarina, réseau de fibres optiques... aucun doute, tout ici rend hommage, par sa pureté et sa radicalité, à l'esprit de la Tour Eiffel. Côté cuisine, c'est Pascal Féraud, ce trentenaire de la "génération Ducasse" (ex Lucas Carton, La Maison Blanche...) qui mène la brigade. Résultat : une cuisine tout droit sortie du patrimoine intouchable de notre pays, Volaille de Bresse et Noisette de chevreuil à l'appui. Evidemment, la prouesse est dans le savant décalage des saveurs, la polytexture et l'intelligence des cuissons. Enfin, la carte des vins est une invitation au voyage à travers les plus beaux terroirs de nos régions. En un mot, Jules Verne réussit le tour de force de nous faire faire le tour de Paris et de France en moins de 180 minutes. Voilà qui devrait mettre singulièrement à mal toute l'industrie ferroviaire...
Mai 2008
Par Katya PELLEGRINO