Soif d'authenticité ? Vite à Taroudant, la petite Marrakech !
Marrakech vous semble par trop galvaudée ? Vous rêvez d'un Maroc plus authentique, encore préservé du tourisme de masse ? Foncez à Taroudant, la "perle berbère". A la clé ? Le charme d’une cité historique perdue entre les montagnes de l’Atlas ; tout le confort rêvé en sus. Un bon plan signé Villa DoGa à ne point trop ébruiter...
Une citadelle longtemps imprenable
A peine 3 heures de vol de Paris ou une heure de voiture d’Agadir et nous voilà à Taroudant, la petite Marrakech qui coule encore des heures heureuses, loin des hordes de touristes. Là, singulièrement à l'abri, derrière ses kilomètres de remparts ocre, la première capitale des Saadiens au XVIème siècle, également refuge des princes rebelles, vibre au rythme de l’agitation de ses petits cafés sous les arcades et de ses commerçants et artisans. Babouches, cuirs, porteries, céramiques, bijoux, tapis, épices, fer forgé... Taroudant, c'est indéniablement tout le bouillonnement de Marrakech et la tranquillité d'une citadelle longtemps imprenable. Le voyageur erre ci et là, se laissant enivrer par les effluves des jardins d’eucalyptus, d’oliviers, de grenadiers et de palmiers en savourant la quiétude d'une vie somme toute paisible et étonnamment pittoresque. On comprend donc mieux ce qui a pu séduire nos deux Français de Villa DoGa, Sacha Doligé et Pascal Gaillères et les inciter à imaginer des séjours haut de gamme en immersion totale dans des Riads et autres palais privatisées. Un concept malin et déclinable à l'envi.
Des séjours haut de gamme et responsables
La folie de la rénovation de riads pour européens en mal d'authenticité ne date certes pas d'hier mais nombreux ont été ceux qui ont achoppé face sur des écueils de taille : inflation des prix, retard de chantiers, matériaux bas de gamme, vices cachés, absence de service après-vente... S'offrir un palais berbère ressemble parfois à un parcours du combattant. Et c'est sans doute là que Villa DoGa trouve sa légitimité la plus sûre. Fin connaisseurs du Maroc, nos deux français ont réussi le pari de restaurer maisons d’hôtes, riads, palais et autres maisons particulières tout en respectant le cachet de l'habitat traditionnel et en participant à la vie éducative de la ville, par le biais de leur Fondation. Loin d'être une caution morale pour s'offrir la liberté de gangréner la cité, la Fondation DoGa nous prouve que l'on peut associer tourisme, restauration luxueuse et responsabilité. Alléluia ! Nous voilà donc libres d'apprécier toute l'offre de Villa DoGa, malheureusement desservie par un site Internet un tantinet confus... Acheter une villa sur-mesure, s'offrir un séjour thématique en famille ou en séminaire, s'immerger un week-end ou plusieurs semaines dans des habitations traditionnelles rénovées, accéder à des services haut de gamme et profiter de la kyrielle d'activités locales, voilà peu ou prou la promesse de Villa DoGa. Connectez-vous et laissez-vous embarquer...!
A peine 3 heures de vol de Paris ou une heure de voiture d’Agadir et nous voilà à Taroudant, la petite Marrakech qui coule encore des heures heureuses, loin des hordes de touristes. Là, singulièrement à l'abri, derrière ses kilomètres de remparts ocre, la première capitale des Saadiens au XVIème siècle, également refuge des princes rebelles, vibre au rythme de l’agitation de ses petits cafés sous les arcades et de ses commerçants et artisans. Babouches, cuirs, porteries, céramiques, bijoux, tapis, épices, fer forgé... Taroudant, c'est indéniablement tout le bouillonnement de Marrakech et la tranquillité d'une citadelle longtemps imprenable. Le voyageur erre ci et là, se laissant enivrer par les effluves des jardins d’eucalyptus, d’oliviers, de grenadiers et de palmiers en savourant la quiétude d'une vie somme toute paisible et étonnamment pittoresque. On comprend donc mieux ce qui a pu séduire nos deux Français de Villa DoGa, Sacha Doligé et Pascal Gaillères et les inciter à imaginer des séjours haut de gamme en immersion totale dans des Riads et autres palais privatisées. Un concept malin et déclinable à l'envi.
Des séjours haut de gamme et responsables
La folie de la rénovation de riads pour européens en mal d'authenticité ne date certes pas d'hier mais nombreux ont été ceux qui ont achoppé face sur des écueils de taille : inflation des prix, retard de chantiers, matériaux bas de gamme, vices cachés, absence de service après-vente... S'offrir un palais berbère ressemble parfois à un parcours du combattant. Et c'est sans doute là que Villa DoGa trouve sa légitimité la plus sûre. Fin connaisseurs du Maroc, nos deux français ont réussi le pari de restaurer maisons d’hôtes, riads, palais et autres maisons particulières tout en respectant le cachet de l'habitat traditionnel et en participant à la vie éducative de la ville, par le biais de leur Fondation. Loin d'être une caution morale pour s'offrir la liberté de gangréner la cité, la Fondation DoGa nous prouve que l'on peut associer tourisme, restauration luxueuse et responsabilité. Alléluia ! Nous voilà donc libres d'apprécier toute l'offre de Villa DoGa, malheureusement desservie par un site Internet un tantinet confus... Acheter une villa sur-mesure, s'offrir un séjour thématique en famille ou en séminaire, s'immerger un week-end ou plusieurs semaines dans des habitations traditionnelles rénovées, accéder à des services haut de gamme et profiter de la kyrielle d'activités locales, voilà peu ou prou la promesse de Villa DoGa. Connectez-vous et laissez-vous embarquer...!
Mai 2010
Par Alisée Poupre