Villa des Orangers à Marrakech, un riad hôtel de charme authentique
L’ancienne capitale berbère a conservé intact son pouvoir de séduction, devenue ville artiste, résolument tournée vers l’Afrique, et pourtant profondément marocaine, arabophone et francophone. Dans ce foisonnement culturel, la Villa des Orangers attire les hôtes en quête d’un charme traditionnel loin des standards hôteliers de grand luxe.
La Villa des Orangers, un cocon de douceur !
Un salon près de la cheminée - © Millésime
Ancrée au pied de la Koutoubia, entre le Palais Royal et la Place Jemaa El Fna, cet écrin siglé Relais & Châteaux, vous accueille comme une maison privée.
Un sentiment d’apaisement vous envahit dès le seuil de l’établissement franchi grâce au long couloir qui sépare la rue de la réception par ses lourdes portes en bois sculptées.
Ce sentiment de détente se renforce au fur et à mesure que l’on s’engouffre dans le dédale de cet ancien riad des années 30 avec ses magnifiques pièces voûtées à colonnades, ses moucharabiehs, ses galeries d’arcades en plâtre ciselé, ses coursives et détour de labyrinthes de couloirs de jolies perspectives, un tableau géant ponctuant un escalier en tadelakt.
Partout où le regard se pose, des objets traditionnels et authentiques.
Salon - © Luxe Magazine
Un patio - © Luxe Magazine
Un riad des années 30
Piscine - © Luxe Magazine
Jardin et le restaurant extérieur - © Luxe Magazine
Ce riad ra été repris n 1998 par Pascal et Véronique Behérec, est depuis peu passé dans le giron du groupe Millésime, avec Alexandra et Patrick Monin
Depuis son inauguration, il a été agrandi avec trois riads. Au sein des divers patios et jardins, une magnifique piscine de 16 mètres de long est encadrée de chaises longues invitantes et d'un élégant gazeboh, drapé de bougainvillées. Quelques tables, dissimulées sous l'ombre des oliviers, orangers et citronniers, complètent le cadre
Depuis son origine, il a été agrandi (3 riads) et dans les différents patios, jardins se niche une jolie piscine de 16 m de long, encadrée de transats accueillants et d’un gazeboh croulant sous le bougainvillier et abritant quelques tables à l’ombre d’oliviers, orangers et citronniers.
La grisaille parisienne est loin, les seules rumeurs qui nous enveloppent restent le chuchotement de l'eau ou le bruissement des ailes d'oiseaux nichés On aime à s'attarder dans le jardin, à l'ombre d'oliviers centenaires ou sous les rayons matinaux et bienfaisants du soleil. Ici les oiseaux sont rois et le bruissement de leurs ailes et leurs pépiements heureux bercent notre repos.
Dans les chambres et suites de la Villa des Orangers, le charme opère
Une Chambre d'une suite - © Luxe Magazine
Salon d'une suite - © Luxe Magazine
Justesse et sobriété, deux qualités que conjugue à ravir la Villa des Orangers qui sait parfaitement jouer de ses charmes d’inspiration typiquement marocaines
Accompagnées pour certaines de terrasses, ce qui est notre cas, elles abritent niches et plafonds hauts et voûtés qui donnent beaucoup d'élégance et de respiration aux chambres. Des tentures légères en lin ondulent légèrement lorsque un souflle de vent leur murmure au creux de leurs drapés.
Sols en bejmat (terre cuite marocaine), murs, enduits de tadelakt, meubles d’inspiration des années 30 ou local en bois massif et couleurs sombres ou safran, s’harmonisent avec le reste, déroulant un cocon intime, élégant et feutré, à l’ambiance intimiste.
Pour adoucir les rigueurs de l’hiver, des cheminées proposent la chaleur d’un feu.
On aime la terrasse au matin où la lumière rebondit sur les hauts murs des Kasbahs et déguster son thé à la menthe ou son petit-déjeuner, tout en admirant Marrakech et voir au loin se dessiner l’Atlas. Un grand moment !
Partout l’œil est happé par ce riad aux multiples coins et recoins qui respire le Maroc et respire le bruissement du passé.
Au matin, le petit-déjeuner peut se prendre à l’ombre de notre terrasse, dans le jardin patio, au restaurant ou même au rooftop où un bassin d’eau vous rafraîchit aux heures les plus chaudes.
Nous opterons pour l’intimité de notre terrasse avec vue sur l’Atlas.
Une gastronomie au rendez-vous
Le restaurant - © Luxe Magazine
Jeux d’ombres et de lumières, lueur tremblotante des bougies, cheminée où le feu crépite joyeusement, le restaurant à la nuit tombée se pare de mystère. Nous jetons notre dévolue sur une succulente épaule d’agneau confite à la cuisson juste et en entrée un carpaccio de dorade qui fond en bouche. Toute la saveur des épices explose en bouche.
Ici la finesse et la qualité des mets sont au rendez-vous dans un cadre enchanteur.
© Luxe Magazine
Nous finirons cette douce soirée, dans la quiétude du petit bar, véritable cocon, qui abrite une douzaine d’hôtes avant de remonter dans notre suite.
L’esprit s’évade alors en plein conte oriental. Dans la nuit, le chant de l’eau fait une douce musique. Les rêves seront forcément accueillants.
Février 2024
Par Katya PELLEGRINO