Toyota Prius 3 : Silence, on roule !
12 ans après la première Prius, le pionnier des voitures hybrides, Toyota, revient avec une troisième génération encore plus ambitieuse. Plus verte, plus silencieuse et plus design, la Prius 3 tente de s'imposer comme l'éco-citadine-familiale indispensable malgré un gabarit encore passablement pataud. Pleins phares sur une voiture bien dans son siècle.
Vive la mobilité durable !
Elle a dynamisé sa silhouette sans renier son coefficient de pénétration, augmenté sensiblement sa puissance tout en rognant sur sa consommation notamment en ville (136 chevaux, 3,9 l/100 km en moyenne), réduit ses émissions polluantes (89g/km) et repensé totalement l'ergonomie de son tableau de bord, en bref la Prius 3 s'offre une nouvelle jeunesse et poursuit la quête du constructeur japonais : être le précurseur et le leader de la mobilité durable. Une niche qu'ont longtemps boudée les autres constructeurs moins visionnaires sans doute quant à l'ampleur du défi écologique du XXIe siècle ; Toyota en profitant pour peaufiner sa double motorisation électrique et thermique à essence et pour accélérer, ce faisant, la course à l'éco-conduite. Avec déjà pas moins de 1,3 millions de conducteurs dans le monde, le constructeur japonais a donc bel et bien une longueur d'avance et nous livre de surcroît un produit à 95% recyclable, faisant taire, d'un coup d'un seul, tous ceux qui avaient pointé du doigt le très sensible problème du recyclage des batteries. Une petite prouesse qui nous laisse entrevoir la possibilité d'un monde plus vert et à terme, peut-être, tout électrique...
La loi du silence
Parce que malgré le cortège d'injures qui fusent quotidiennement par-dessus les pots d'échappement, il y a toujours un conducteur zen qui sommeille en nous ; un être dénué d'agressivité, soucieux de méditer le matin en écoutant le ronron de France Info, de se laisser bercer par le murmure des arbres et le chant des oisillons affamés, le moteur électrique de la Prius - en entraînant aphone la voiture jusqu'à 50 km/h et en roulant quelque 20 km en ville en tout électrique - nous plonge dans un silence assourdissant, modifiant en profondeur notre approche de la route. Pour un peu on en oublierait ses suspensions un tantinet fermes et sa direction vaguement lourde, de bien maigres aléas d'ailleurs au regard de ses performances toujours plus vertes (il faut voir notamment sa ventilation à énergie solaire). Bienvenue à bord du XXIe siècle !
Elle a dynamisé sa silhouette sans renier son coefficient de pénétration, augmenté sensiblement sa puissance tout en rognant sur sa consommation notamment en ville (136 chevaux, 3,9 l/100 km en moyenne), réduit ses émissions polluantes (89g/km) et repensé totalement l'ergonomie de son tableau de bord, en bref la Prius 3 s'offre une nouvelle jeunesse et poursuit la quête du constructeur japonais : être le précurseur et le leader de la mobilité durable. Une niche qu'ont longtemps boudée les autres constructeurs moins visionnaires sans doute quant à l'ampleur du défi écologique du XXIe siècle ; Toyota en profitant pour peaufiner sa double motorisation électrique et thermique à essence et pour accélérer, ce faisant, la course à l'éco-conduite. Avec déjà pas moins de 1,3 millions de conducteurs dans le monde, le constructeur japonais a donc bel et bien une longueur d'avance et nous livre de surcroît un produit à 95% recyclable, faisant taire, d'un coup d'un seul, tous ceux qui avaient pointé du doigt le très sensible problème du recyclage des batteries. Une petite prouesse qui nous laisse entrevoir la possibilité d'un monde plus vert et à terme, peut-être, tout électrique...
La loi du silence
Parce que malgré le cortège d'injures qui fusent quotidiennement par-dessus les pots d'échappement, il y a toujours un conducteur zen qui sommeille en nous ; un être dénué d'agressivité, soucieux de méditer le matin en écoutant le ronron de France Info, de se laisser bercer par le murmure des arbres et le chant des oisillons affamés, le moteur électrique de la Prius - en entraînant aphone la voiture jusqu'à 50 km/h et en roulant quelque 20 km en ville en tout électrique - nous plonge dans un silence assourdissant, modifiant en profondeur notre approche de la route. Pour un peu on en oublierait ses suspensions un tantinet fermes et sa direction vaguement lourde, de bien maigres aléas d'ailleurs au regard de ses performances toujours plus vertes (il faut voir notamment sa ventilation à énergie solaire). Bienvenue à bord du XXIe siècle !
Novembre 2009
Par Estelle BURGET