Essai : la Cadillac ATS, une belle « petite » américaine de luxe.
En attribuant à la Cadillac ATS le prix du véhicule de l’année 2013 aux Etats-Unis, le jury, composé de 49 journalistes de l’industrie automobile, a sans doute voulu jeter aux orties l’idée reçue des lourdes péniches à quatre roues incapables d’aborder convenablement le moindre virage un peu serré. Avec la nouvelle ATS, Cadillac se positionne résolument sur le terrain des voitures européennes, notamment des allemandes comme l’Audi A4, la Mercedes Classe C ou la BMW série3.
Une voiture stylée aux dimensions raisonnables
La première surprise de cette berline sportive de luxe est sa longueur. Elle est en effet plus courte de 15 cm que la Peugeot 508 et, avec ses 4,64 m de long, affiche même 6 centimètres de moins que l’Audi A4 !
Mais si sur cet aspect l’ATS se rapproche des européennes, elle se garde bien de conserver l’identité du style plutôt anguleux décliné par Cadillac depuis de nombreuses années maintenant. Cela se voit aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur.
Avec ses lignes tendues et une partie arrière plutôt cubique dotée d’un double échappement aux diamètres imposants, l’ATS est rendue dynamique et musclée grâce à des proportions équilibrées.
L’habitacle fleure bon le luxe qui fait la réputation de la marque. Le revêtement cuir de la planche de bord et de la console centrale, accompagné d’inserts de bois, renforce cette impression.
Les dirigeants de Cadillac sont également assez fiers de leur « CUE », traduisez : « Cadillac User Experience », le nouveau système d’infotainment embarqué sur l’ATS.
Ce système multimédia à grand écran tactile (8 pouces) fait apparaître les menus à l’approche de la main... et s’effleure comme un smartphone. Il permet de piloter le système de navigation, la téléphonie mains libres et beaucoup d’autres utilisations qui requièrent une étude longue et approfondie de la notice explicative avant de pouvoir réellement s’en servir !
A noter que le conducteur bénéficie d’un affichage tête haute et d’une personnalisation choisie de l’affichage des informations sur l’écran situé entre les compteurs.
Par contre, les deux passagers latéraux arrière ne devront pas être trop grands, le rayon aux genoux et la garde au toit étant assez limités. Quant au troisième éventuel passager du milieu, il devra se faire à un dossier assez ferme et un encombrant tunnel d’arbre de transmission entre les jambes… Ce sont là, avec le trop petit coffre de 381 litres seulement, les seuls principaux défauts de cette voiture.
Confortable et sportive.
Côté assistance à la conduite, l’ATS dispose, en fonction de la finition, de toute une batterie d’équipements dont le régulateur de vitesse adaptatif, l’alerte de choc frontal, le freinage automatique, le contrôle d’angle mort, la reconnaissance des panneaux de signalisation et, plus surprenant quand on ne s’y attend pas, l’alerte du franchissement de ligne latéral, par vibrations venues du siège… .
Sous le capot : un seul et unique moteur disponible en Europe, un 4 cylindres 2,0 litres turbo qui ne frustrera pas ceux qui ont pris l’habitude des moteurs V6. En effet avec ses 276 ch le nouveau 4 cylindres, doté d’un turbo twinscroll, montre une belle aptitude à monter dans les tours, tout en faisant preuve d’une belle souplesse. La gamme ne propose pas qu’une boîte automatique, les inconditionnels de la boîte mécanique pourront tester à loisir les capacités sportives de l’ATS en s’apercevant que l’amortissement piloté (dont elle est équipée en option) assure un bon compromis entre confort et belle routière. Très agile dans les virages, elle fait preuve d’une remarquable tenue de route. La mise au point du châssis, peaufiné sur le circuit du Nurbürgring, associée à la maîtrise de la masse (elle ne pèse que 1559 kg) en ont fait une voiture qui supporte aisément la comparaison avec ses rivales allemandes sur le plan du comportement routier et celui du confort.
Toujours pas de moteur diesel chez Cadillac, c’est dommage car côté consommation, malgré son 4 cylindres, l’ATS est rapidement gloutonne pour peu qu’on laisse libre court au pied droit !
Les émissions de CO2 varient de 191g/km (boîte automatique) à 199g/km (boîte mécanique) et engendrent du coup un nouveau malus écologique de 5000 € depuis le 1er janvier 2013 !
La gamme, assez complète, propose quatre niveaux de finition (Elégance, Sport Luxury, Performance et Premium). Avec des tarifs variant de 37692 € à 51226 €, l’ATS devient la berline de luxe de taille moyenne la moins chère de Cadillac en Europe.
La première surprise de cette berline sportive de luxe est sa longueur. Elle est en effet plus courte de 15 cm que la Peugeot 508 et, avec ses 4,64 m de long, affiche même 6 centimètres de moins que l’Audi A4 !
Mais si sur cet aspect l’ATS se rapproche des européennes, elle se garde bien de conserver l’identité du style plutôt anguleux décliné par Cadillac depuis de nombreuses années maintenant. Cela se voit aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur.
Avec ses lignes tendues et une partie arrière plutôt cubique dotée d’un double échappement aux diamètres imposants, l’ATS est rendue dynamique et musclée grâce à des proportions équilibrées.
L’habitacle fleure bon le luxe qui fait la réputation de la marque. Le revêtement cuir de la planche de bord et de la console centrale, accompagné d’inserts de bois, renforce cette impression.
Les dirigeants de Cadillac sont également assez fiers de leur « CUE », traduisez : « Cadillac User Experience », le nouveau système d’infotainment embarqué sur l’ATS.
Ce système multimédia à grand écran tactile (8 pouces) fait apparaître les menus à l’approche de la main... et s’effleure comme un smartphone. Il permet de piloter le système de navigation, la téléphonie mains libres et beaucoup d’autres utilisations qui requièrent une étude longue et approfondie de la notice explicative avant de pouvoir réellement s’en servir !
A noter que le conducteur bénéficie d’un affichage tête haute et d’une personnalisation choisie de l’affichage des informations sur l’écran situé entre les compteurs.
Par contre, les deux passagers latéraux arrière ne devront pas être trop grands, le rayon aux genoux et la garde au toit étant assez limités. Quant au troisième éventuel passager du milieu, il devra se faire à un dossier assez ferme et un encombrant tunnel d’arbre de transmission entre les jambes… Ce sont là, avec le trop petit coffre de 381 litres seulement, les seuls principaux défauts de cette voiture.
Confortable et sportive.
Côté assistance à la conduite, l’ATS dispose, en fonction de la finition, de toute une batterie d’équipements dont le régulateur de vitesse adaptatif, l’alerte de choc frontal, le freinage automatique, le contrôle d’angle mort, la reconnaissance des panneaux de signalisation et, plus surprenant quand on ne s’y attend pas, l’alerte du franchissement de ligne latéral, par vibrations venues du siège… .
Sous le capot : un seul et unique moteur disponible en Europe, un 4 cylindres 2,0 litres turbo qui ne frustrera pas ceux qui ont pris l’habitude des moteurs V6. En effet avec ses 276 ch le nouveau 4 cylindres, doté d’un turbo twinscroll, montre une belle aptitude à monter dans les tours, tout en faisant preuve d’une belle souplesse. La gamme ne propose pas qu’une boîte automatique, les inconditionnels de la boîte mécanique pourront tester à loisir les capacités sportives de l’ATS en s’apercevant que l’amortissement piloté (dont elle est équipée en option) assure un bon compromis entre confort et belle routière. Très agile dans les virages, elle fait preuve d’une remarquable tenue de route. La mise au point du châssis, peaufiné sur le circuit du Nurbürgring, associée à la maîtrise de la masse (elle ne pèse que 1559 kg) en ont fait une voiture qui supporte aisément la comparaison avec ses rivales allemandes sur le plan du comportement routier et celui du confort.
Toujours pas de moteur diesel chez Cadillac, c’est dommage car côté consommation, malgré son 4 cylindres, l’ATS est rapidement gloutonne pour peu qu’on laisse libre court au pied droit !
Les émissions de CO2 varient de 191g/km (boîte automatique) à 199g/km (boîte mécanique) et engendrent du coup un nouveau malus écologique de 5000 € depuis le 1er janvier 2013 !
La gamme, assez complète, propose quatre niveaux de finition (Elégance, Sport Luxury, Performance et Premium). Avec des tarifs variant de 37692 € à 51226 €, l’ATS devient la berline de luxe de taille moyenne la moins chère de Cadillac en Europe.
Février 2013
Par Jean-Louis CALMEJANE