Maybach 62 : Une voiture superlative absolue
Puissante, grande, chère, luxueuse : elle est tout cela plus qu'aucune autre voiture qui n'ait jamais existée ! Le tapis roulant des Temps Modernes !
Le groupe Germano-américain, en voulant ressusciter la Maybach, a-t-il été pris de mégalomanie ou est-ce seulement une stratégie marketing pour rehausser le prestige de sa marque ? Toujours est-il que, si la tâche était à la portée de ce géant de l'industrie, il avait aussi un piège à éviter, capable de gâcher son exercice de style : celui du "m'as-tu vu ? Or, Prétention et lourdeur sont des défauts que, finalement, la Maybach a su éviter, malgré son côté éminemment ostentatoire et légèrement gominé.
Le groupe Germano-américain, en voulant ressusciter la Maybach, a-t-il été pris de mégalomanie ou est-ce seulement une stratégie marketing pour rehausser le prestige de sa marque ? Toujours est-il que, si la tâche était à la portée de ce géant de l'industrie, il avait aussi un piège à éviter, capable de gâcher son exercice de style : celui du "m'as-tu vu ? Or, Prétention et lourdeur sont des défauts que, finalement, la Maybach a su éviter, malgré son côté éminemment ostentatoire et légèrement gominé.
Pour détrôner Rolls Royce
Maybach est une marque, pas un nom. A l'origine, il s'agissait d'automobiles faites sur mesure, qui ne se cachaient pas de vouloir concurrencer, et pourquoi pas détrôner, Rolls Royce. Et voici que ce match palpitant, interrompu quelques décennies durant, est, aujourd'hui, à nouveau d'actualité !
Mais peut-on parler de concurrence, lorsque l'on sait que la nouvelle Maybach s'affiche sur les rayons (en "tête de gondole", bien sûr !) à 435.000 euros, soit 45% de plus que la nouvelle Phantom, marque propriété de BMW ? Enjeux colossaux en perspective pour cette version moderne du "combat des chefs" !
Une merveilleuse automobile
Ce qui est rare est cher et, malheureusement, pour certains, ce qui est cher est beau ! Mais cela ne suffit pas. Si je vends à un demi-million d'euros ma vieille Bugatti, même entièrement relookée et "customisée", je ne suis pas sûr, malgré le prestige séculaire du nom, de trouver preneur facilement. Il faudra tout de même justifier le prix ! Or la Maybach cette merveilleuse automobile - peut on encore parler banalement de voiture ? - est achevée à un point tel qu'elle surpasse assurément tout ce qui existe actuellement sur quatre roues.
La carrosserie, de 6,20 m de long, d'une robe élancée, proportionnée et élégante, a le racé d'un pur-sang de grande compétition.
L'homme de goût peut la commander en peinture bi tons, option qui lui sied si bien et qui, d'ailleurs, présente une offre unique actuellement sur le marché...
Un achèvement d'ergonomie
Le poste de conduite est un achèvement d'ergonomie. Les conducteurs de Mercedes retrouveront l'équipement pléthorique des plus spacieuses Classe S, décuplé de prestations incroyables, mais jamais superflues comme, par exemple, un habitacle intégralement recouvert de cuir surpiqué et d'alcantara soyeux sur le ciel de toit; des inserts de bois précieux dans les contre portes, sur la console, sur le volant et jusque sur les commodos du volant; un système de navigation par satellite précis à quelques mètres et qui saura mieux que vous où vous êtes; de nombreuses fonctions à commande vocale dont celle du téléphone sans fil...
C'est à l'arrière que le rêve devient réalité
Mais c'est à l'arrière que le rêve devient réalité, comblant tous les caprices de vos sens soudain ravis et émerveillés : enivrés des effluves de cuir frais et de bois précieux, baignant dans une lumière de hammam, brasillante de quelques touches délicatement chromées, les deux passagers jouissent d'un confort absolu, et peuvent même, afin de mieux rêver, étendre leur siège jusqu'à la position couchée !
De multiples hauts parleurs rendent avec une pureté acoustique absolue la Hi Fi des écrans vidéo incrustés dans les appuis têtes des sièges avant et reliés au lecteur de DVD. De nombreux tiroirs en bois vernis recèlent télécommandes ou mini bar. Mais le plus impressionnant est certainement le toit en verre, qui, sur une simple commande passe, quasi instantanément, de transparent à opaque ! Une merveille à expérimenter, difficilement descriptible. Mais il ne s'agit pas de magie : à votre volonté, des millions de cristaux liquides enchâssés dans le verre athermique tournent de la verticale à l'horizontale et laissent passer la lumière.
Comme un athlète...
Le douze cylindres en V, d'une cylindrée de 5,50 l, développe 550 chevaux : la corrélation des chiffres n'est pas anodine, la puissance non plus.
Mais les chiffres ne sont que des chiffres; il faut ressentir, incrédule, cette masse de deux tonnes et demie, bondir au démarrage comme un athlète sur ses starting-blocks et vous clouer à votre fauteuil pour comprendre ce qu'une telle puissance signifie. Et là, les rôles du plaisir sont inversés : c'est le chauffeur de maître (car, standing oblige, il est presque inconcevable que l'heureux possesseur la conduise lui-même !), plaqué dans son costume trois pièces, la glotte décollée de la cravate, qui, cette fois, va se sentir privilégié !
Mais sachez tout de même que la vitesse, est bridée électroniquement car elle ne saurait songer à atteindre dans nos contrées les 250 km/h qu'elle peut aisément franchir.
Un régal de luxe
Bref, la Maybach est un régal de luxe pour tous les sens (y compris, pourquoi pas, celui du goût si l'on songe au contenu attendu du mini-bar : champagne et caviar...), jusqu'au sixième : celui des affaires ! Pour les chanceux qui l'ont essayée, comme votre serviteur, et les "héros de notre temps" qui peuvent se l'offrir, cette féerie roulante est ce que l'on trouve de mieux dans le monde de la limousine de très grande classe.
La Maybach est bien la digne héritière d'une prestigieuse lignée, éteinte il y a plus de soixante cinq ans, mais ressuscitée grâce à la plus innovante des technologies.
Maybach est une marque, pas un nom. A l'origine, il s'agissait d'automobiles faites sur mesure, qui ne se cachaient pas de vouloir concurrencer, et pourquoi pas détrôner, Rolls Royce. Et voici que ce match palpitant, interrompu quelques décennies durant, est, aujourd'hui, à nouveau d'actualité !
Mais peut-on parler de concurrence, lorsque l'on sait que la nouvelle Maybach s'affiche sur les rayons (en "tête de gondole", bien sûr !) à 435.000 euros, soit 45% de plus que la nouvelle Phantom, marque propriété de BMW ? Enjeux colossaux en perspective pour cette version moderne du "combat des chefs" !
Une merveilleuse automobile
Ce qui est rare est cher et, malheureusement, pour certains, ce qui est cher est beau ! Mais cela ne suffit pas. Si je vends à un demi-million d'euros ma vieille Bugatti, même entièrement relookée et "customisée", je ne suis pas sûr, malgré le prestige séculaire du nom, de trouver preneur facilement. Il faudra tout de même justifier le prix ! Or la Maybach cette merveilleuse automobile - peut on encore parler banalement de voiture ? - est achevée à un point tel qu'elle surpasse assurément tout ce qui existe actuellement sur quatre roues.
La carrosserie, de 6,20 m de long, d'une robe élancée, proportionnée et élégante, a le racé d'un pur-sang de grande compétition.
L'homme de goût peut la commander en peinture bi tons, option qui lui sied si bien et qui, d'ailleurs, présente une offre unique actuellement sur le marché...
Un achèvement d'ergonomie
Le poste de conduite est un achèvement d'ergonomie. Les conducteurs de Mercedes retrouveront l'équipement pléthorique des plus spacieuses Classe S, décuplé de prestations incroyables, mais jamais superflues comme, par exemple, un habitacle intégralement recouvert de cuir surpiqué et d'alcantara soyeux sur le ciel de toit; des inserts de bois précieux dans les contre portes, sur la console, sur le volant et jusque sur les commodos du volant; un système de navigation par satellite précis à quelques mètres et qui saura mieux que vous où vous êtes; de nombreuses fonctions à commande vocale dont celle du téléphone sans fil...
C'est à l'arrière que le rêve devient réalité
Mais c'est à l'arrière que le rêve devient réalité, comblant tous les caprices de vos sens soudain ravis et émerveillés : enivrés des effluves de cuir frais et de bois précieux, baignant dans une lumière de hammam, brasillante de quelques touches délicatement chromées, les deux passagers jouissent d'un confort absolu, et peuvent même, afin de mieux rêver, étendre leur siège jusqu'à la position couchée !
De multiples hauts parleurs rendent avec une pureté acoustique absolue la Hi Fi des écrans vidéo incrustés dans les appuis têtes des sièges avant et reliés au lecteur de DVD. De nombreux tiroirs en bois vernis recèlent télécommandes ou mini bar. Mais le plus impressionnant est certainement le toit en verre, qui, sur une simple commande passe, quasi instantanément, de transparent à opaque ! Une merveille à expérimenter, difficilement descriptible. Mais il ne s'agit pas de magie : à votre volonté, des millions de cristaux liquides enchâssés dans le verre athermique tournent de la verticale à l'horizontale et laissent passer la lumière.
Comme un athlète...
Le douze cylindres en V, d'une cylindrée de 5,50 l, développe 550 chevaux : la corrélation des chiffres n'est pas anodine, la puissance non plus.
Mais les chiffres ne sont que des chiffres; il faut ressentir, incrédule, cette masse de deux tonnes et demie, bondir au démarrage comme un athlète sur ses starting-blocks et vous clouer à votre fauteuil pour comprendre ce qu'une telle puissance signifie. Et là, les rôles du plaisir sont inversés : c'est le chauffeur de maître (car, standing oblige, il est presque inconcevable que l'heureux possesseur la conduise lui-même !), plaqué dans son costume trois pièces, la glotte décollée de la cravate, qui, cette fois, va se sentir privilégié !
Mais sachez tout de même que la vitesse, est bridée électroniquement car elle ne saurait songer à atteindre dans nos contrées les 250 km/h qu'elle peut aisément franchir.
Un régal de luxe
Bref, la Maybach est un régal de luxe pour tous les sens (y compris, pourquoi pas, celui du goût si l'on songe au contenu attendu du mini-bar : champagne et caviar...), jusqu'au sixième : celui des affaires ! Pour les chanceux qui l'ont essayée, comme votre serviteur, et les "héros de notre temps" qui peuvent se l'offrir, cette féerie roulante est ce que l'on trouve de mieux dans le monde de la limousine de très grande classe.
La Maybach est bien la digne héritière d'une prestigieuse lignée, éteinte il y a plus de soixante cinq ans, mais ressuscitée grâce à la plus innovante des technologies.
Février 2005
Par Fabian de MONTJOYE