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Madrid me mata

Barcelone s’est faite détrônée par… Madrid ! Du haut de ses 600m, Madrid unit les paradoxes et se joue des excès. Elle accumule les extrêmes, et pas seulement en matière de température. Elle bouscule les codes et cache bien son jeu. Fureur de vivre de jour comme de nuit, effervescence de l’art contemporain, palais fastueux et monastères paisibles se succèdent dans une ambiance cosmopolite et hospitalière.
C’est dans cette capitale, que Thomson Madrid, la première marque de luxe cinq étoiles Hyatt voit le jour.

Un peu d'histoire

Orgueilleuse et castiza (de bonne race), elle fut, à une époque avec Rome, l’une des villes les plus polluées d’Europe. Aujourd’hui, Madrid respire et la capitale se découvre à pied ou sur pistes cyclables. Ici vous marchez le nez en l’air pour humer la ville, sentir son ambiance survoltée et vous extasier devant son architecture d'une richesse inouïe, entre quelques vestiges de l’époque médiévale ici et là et les bâtiments hérités des Habsbourg et des Bourbons. Car ici les dynasties qui ont régné en Espagne (des Flandres, d'Autriche et de France) ont laissé des traces, composant une ville d'une densité architecturale saisissante.

Des quartiers bien définis

Côté organisation de la ville, les quartiers ont l'avantage d'être clairement définis. Vous cherchez des boutiques de luxe ? Direction Le Barrio de Salamanca. Vous êtes une fashionista ? Rendez-vous dans le quartier Chueca. Vous voulez humer le vieux Madrid ? Mettez le cap sur Austrias pour découvrir l’empreinte dynastique du Palais royal, la populaire Plaza Mayor et surtout les spécialités culinaires madrilènes de charcuteries et de fromages, et particulièrement, le Marché San Miguel, derrière la Plaza.
En recherche d’histoire et de traces d'écrivains ? C’est Las Letras qu’il vous faut. Besoin d'air ? Le Casa de Campo, plus grand parc urbain d’Espagne, vous attend à deux pas du centre de Madrid, ou bien le parc du Retiro avec son Palais de Cristal. Vous avez envie de tapas ? Vous voilà à la Latina, l’un des quartiers les plus bouillonnants de la ville et qui vous donnera l'envie de ne plus jamais la quitter.

Le Thomson Madrid, un design typiquement madrilène

Ancré dans deux bâtiments historiques du XVIIIème, (ancien cinéma Acteon), non loin de l’agitation de la Plaza Puerto del Sol, à un jet de la Gran Via avec ses innombrables boutiques et cinémas, et du centre historique avec le célèbre musée Prado ou le Thyssen, il est le point de chute idéal pour une découverte à pied de Madrid et de ses richesses, pour qui cherche une immersion culturelle
Déjà le lobby préfigure de l’esprit chaleureux et cossu de l’hôtel. Non loin de la réception, un bar encerclé de quelques canapés beige accompagnés de tables basses, de poufs revêtus de cuir façon sellerie, d’immenses tentures en lin couleur caramel et safran, ponctué de fougères ou de palmiers confortent cette ambiance intime et conviviale. On perçoit bien la devise de l’hôtel « con cultura por Montera », où est célébré l'impact dynamique du design, de la musique, de l'art, de la mode et de la gastronomie au sein de Madrid. Quelques silhouettes habillées de pièces uniques, conçues par Oteyza, la marque locale de couture sartoriale sont également exposées dans différents espaces de l’hôtel, exprimant le savoir-faire madrilène.

Chambres et suites au design reflétant l’architecture madrilène traditionnelle

Chambres et suites déroulent une ambiance chaude et cosy grâce au mobilier et aux matières chaudes : touches de cuir des lanières sur les armatures des canapés beiges et sur les chaises bicolores, superpositions de bois et de marbre travaillés, immenses étoffes en lin beige habillant les baies vitrées, grand miroir posé négligemment contre un mur et quelques suspensions murales en verre coloré diffusant un éclat doux. Le tout dégage un esprit maison et non hôtelier où l’on se sent bien.
Comme l’hôtel collabore avec des artistes locaux, on retrouve des œuvres d’art inspirées de peintures de la Renaissance, notamment certaines créées pour l’hôtel par Nicolas Villamizar, connu sous le nom de « A ».
Dans les couloirs des panneaux en cuivre ciselés de-ci de-là laissant traverser une lumière tamisée, évoquent des moucharabiehs, rajoutant une note accueillante.
Le soir, après avoir arpenté les différents quartiers de la ville, il est temps d’aller se mettre les pieds sous la table pour déguster les spécialités du chef !

Breakfast & food

The Omar, restaurant/bistrot situé au rez-de-chaussée, est conçu comme un espace industriel, où gaines et fils sont visibles du plafond, à travers une grille blanche. Aux murs et au sol en béton ciré gris, une cuisine vitrée aperçue des clients ainsi que deux chariots garnis de pains et de viennoiserie nous accueillent au matin pour un petit-déjeuner copieux. Ici pas de buffet mais une suite de plats à choisir sur la carte, le tout avec une planche de bienvenue en bois comprenant quelques produits locaux, dont notamment le célèbre « jamon » espagnol. Une panière garnie de pains grillés, d’ail, de tomates coupées en deux et de branches de thym, apportent cette touche madrilène. Le soir grâce à des lumières tamisées et des bougies sur les tables, l’esprit industriel cède peu à peu la place à un lieu plus cosy, même si les murs gris et les grandes baies vitrées dégagent malgré tout une note plus tiède et un peu impersonnelle. Parmi la carte du soir, le bar confit dans son jus avec du fenouil est fondant à souhait et le porc grillé légèrement rosé est très gouteux.
Le chef Nino Redruello, crée une combinaison parfaite entre mets espagnols traditionnels et innovation gastronomique. Des plats non conventionnels et un peu audacieux s’inscrivent sur la carte telless que la soupe aigre avec du crabe grillé et des courgettes, la sole meunière à l'ail noir et aux champignons, et la caille cuite au four en croûte de pain.

Pour un dernier verre, direction le Rooftop

Impressionnant, le Rooftop fait le tour du bâtiment, offrant une vue imprenable sur tout Madrid depuis la Puerta del Sol, le signe Tio Pepe et l’horloge du gouverneur installée dans le bâtiment de la Poste, inaugurée par la reine Isabelle II (1866) qui marque la fin de chaque année, le Retiro et les toitures de la ville. Ce toit spectaculaire révèle non seulement un panorama époustouflant mais également un restaurant et un bar où prendre un dernier verre ou goûter à la cuisine madrilène dans un cadre unique et à perte de vue, à la lueur des étoiles.
Pour les plus festifs, il reste un lieu à tester, le bar caché de style "speakeasy", Hijos de Tomás. Celui-ci luxueux et intentionnellement intime propose une carte de cocktails inventifs et un Live au piano.
Ici on va jusqu’au bout de la nuit !