La Monaco V4 de TAG Heuer est inspirée des moteurs automobiles
Dans le monde horloger on croyait avoir tout inventé. Pourtant la marque suisse TAG Heuer qui s'est spécialisée dans le chronométrage de haute précision a mis au point la montre Monaco V4 qui, comme souvent chez Tag Heuer, s'écarte des sentiers battus de l'horlogerie.
Tout comme pour un moteur de voiture, les facteurs dynamiques mécaniques fondamentaux agissant sur une montre sont : la transmission, la friction, le couple et la puissance. A partir de ce parallèle, l'équipe de concepteurs, horlogers et ingénieurs de TAG Heuer a opposé trois réponses nouvelles aux préceptes traditionnels de l'horlogerie. Cela n'est pas pour étonner quand on connaît les liens privilégiés qui unissent la célèbre marque suisse au monde de la course automobile.
Plus de pignons, mais des courroies !
Traditionnellement on pensait dans l'horlogerie que les pignons sont le seul mode de transmission possible. Surtout à petite échelle.
Le mouvement V4 remplace les pignons du mouvement mécanique traditionnel par une série de treize courroies dont la tension est contrôlée par des tendeurs et les dimensions, plus que modestes, sont de 0,5 x 0,45 mm. TAG Heuer en a profité pour déposer le premier brevet de transmission par courroie dans un mouvement horloger.
Une masse oscillante est toujours en rotation
L'horloger suisse a inventé une masse oscillante linéaire qui prend la place de la masse oscillante traditionnellement utilisée pour remonter un mouvement de montre automatique. Dans le cas du V4, il s'agit d'un lingot de platine de 4,25 grammes qui monte et descend une piste située entre les quatre barillets à ressort. Un engrenage situé sur la longueur de la masse engraine une roue dentée et convertit le mouvement linéaire en mouvement rotatif.
La majeure partie de la friction s'atténue au moyen de rubis
Pour les pièces rotatives, ce sont là encore les technologies de la conception automobile qui ont été adaptées. Trente-neuf roulements à billes contribuent à minimiser la friction dans le système de transmission, en se substituant ainsi au recours traditionnel à des rubis synthétiques. Le plus petit roulement mesure 2,2 mm de diamètre pour 0,5 mm de hauteur. Les roulements renferment de petites billes de 0,25 mm de diamètre.
Transparence de saphir
Le mouvement V4 a aussi une architecture inspirée des moteurs automobiles : L'énergie du mouvement est fournie par quatre barillets alignés deux par deux et reliés par un différentiel maintenu par un pont en V en saphir, qui permet au mouvement d'être visible par en dessous. C'est cette conception qui vaut au modèle Monaco son nom à consonance automobile : V4.
Quant à la glace en saphir biseauté, fabriquée en trois dimensions, elle s'incurve pour rejoindre les parois du boîtier.
L'ensemble reprend les lignes du gros boîtier carré du modèle Monaco original, porté par Steve McQueen et permet à Tag Heuer de garder les principes de sa tradition en affichant son sens de l'innovation.
Plus de pignons, mais des courroies !
Traditionnellement on pensait dans l'horlogerie que les pignons sont le seul mode de transmission possible. Surtout à petite échelle.
Le mouvement V4 remplace les pignons du mouvement mécanique traditionnel par une série de treize courroies dont la tension est contrôlée par des tendeurs et les dimensions, plus que modestes, sont de 0,5 x 0,45 mm. TAG Heuer en a profité pour déposer le premier brevet de transmission par courroie dans un mouvement horloger.
Une masse oscillante est toujours en rotation
L'horloger suisse a inventé une masse oscillante linéaire qui prend la place de la masse oscillante traditionnellement utilisée pour remonter un mouvement de montre automatique. Dans le cas du V4, il s'agit d'un lingot de platine de 4,25 grammes qui monte et descend une piste située entre les quatre barillets à ressort. Un engrenage situé sur la longueur de la masse engraine une roue dentée et convertit le mouvement linéaire en mouvement rotatif.
La majeure partie de la friction s'atténue au moyen de rubis
Pour les pièces rotatives, ce sont là encore les technologies de la conception automobile qui ont été adaptées. Trente-neuf roulements à billes contribuent à minimiser la friction dans le système de transmission, en se substituant ainsi au recours traditionnel à des rubis synthétiques. Le plus petit roulement mesure 2,2 mm de diamètre pour 0,5 mm de hauteur. Les roulements renferment de petites billes de 0,25 mm de diamètre.
Transparence de saphir
Le mouvement V4 a aussi une architecture inspirée des moteurs automobiles : L'énergie du mouvement est fournie par quatre barillets alignés deux par deux et reliés par un différentiel maintenu par un pont en V en saphir, qui permet au mouvement d'être visible par en dessous. C'est cette conception qui vaut au modèle Monaco son nom à consonance automobile : V4.
Quant à la glace en saphir biseauté, fabriquée en trois dimensions, elle s'incurve pour rejoindre les parois du boîtier.
L'ensemble reprend les lignes du gros boîtier carré du modèle Monaco original, porté par Steve McQueen et permet à Tag Heuer de garder les principes de sa tradition en affichant son sens de l'innovation.
Juin 2004
Par Yves CALMEJANE
